Abréviations : adj.= adjectif, angl.= anglais, ex.= exemple, gr.= grec, lat.= latin, n.f.= nom féminin, n.m.= nom masculin, suf.= suffixe
A
Abondant(e) : (adj., du lat. abundus=abondant) Qualifie ce qui est nombreux, luxuriant, en quantité supérieure à la normalité donnée. Peut, par ex., se rapporter à des sporophores ou à des éléments particuliersobservés au microscope, par ex. des cristaux, des guttules sporales, etc. (cf. Abondance).
Aberrant : (adj., du lat. aberrare= s’écarter) Se dit d’un sporophore ou d’un élément de la microscopie dont la morphologie, la couleur, la dimension ou autres, est hors de la normalité moyenne du type. Syn. anormal.
Abiétaie : (n.f., du lat. abortio= abies, sapin) Plantation, formation végétale dominée par des sapins. Syn. de sapinière.
Abiéticole(s) : (adj., du lat. abortio= abies, sapin) Qualifie les espèces végétales présentes dans une abiétaie ou dans une sapinière.
Abiotique : (adj., du gr. abios= sans vie) En écologie, qualifie un écosystème défavorable ou impropre à la vie (facteur physico-chimique= climat, lumière, sol, etc.). (Anton. Biotique).
Abondance : (n.f., du lat. abundans= qui est en abondance, riche en…) Ce terme devrait permettre une évaluation susceptible de donner un ordre de grandeur, comme par ex., le nombre de sporophores ou d’éléments particuliers observés au microscope sur une surface donnée. Parfois, une échelle chiffrée comprenant plusieurs échelons est proposée, à l’ex. de celle du mycologue H.-O. Baral, à 6 échelons, de 0 à 5, permettant d’évaluer le nombre de guttules contenues dans les ascospores d’espèces du genre Hymenoscyphus et autres (cf. Abondant).
Abscission : (n.f., du lat. ab= loin + scindo= séparer, diviser) Séparation. Se rapporte aux conidies, respectivement à l’endroit où elles se séparent du conidiophore.
Accolé : (adj., du lat. acola= qui habite auprès, voisin) Qualifie des sporophores ou des hyphes placés très proches les uns des autres, jusqu’à se toucher.
Acéraie : (n.f., du lat. acer= érable) Aussi nommé érablière. Plantation ou formation végétale dominée par des érables, lat. Acer.
Acéricole : (adj., du lat. acernus= érable + suf. cola= cultiver, habiter) Croissant ou vivant sur ou sous des érables, lat. Acer.
Acervule : (n.m., du lat. acervus= monceau, tas, amas) Organe de reproduction asexué, sous la forme d’un conceptacle clos, enfoncé dans les tissus d’une plante hôte, dans lequel sont produits des conidiophores et des conidies. Ces dernières sont libérées après déchirement de la paroi recouvrante (cf. Anamorphe).
Acétabule(-bulé) : (n.f., resp. adj., du lat. acetabulum= vase à vinaigre, bol, écuelle) En forme de coupe profonde. Fig.1.
Acicole : (adj., du lat. acilula= aiguille) Qui croît sur ou parmi les aiguilles de conifères.
Aciculaire : (adj., du lat. acucula ou acula= petite aiguille) Qui a la forme d’une aiguille, soit un organe, un poil ou autres, assez long et pointu. Fig.2.
Aciculé : (adj., du lat. acilula= aiguille) Se dit d’éléments minces et généralement droits, en forme d’aiguille. Fig.2.
Acicule : (n.m., du lat. acilula= aiguille) Petit aiguillon, plutôt fin, présent sur un organe.
Acide : (n.m. ou adj., du lat. acido=acide, aigre) Deux acceptions : 1) Composé hydrogéné au pH inférieur à 7, pouvant former des sels avec des bases. 2) L’une des quatre saveurs, avec amer, sucré et salé. Acide, au gout piquant, comme celui du citron, de l’orange ou de certaines pommes.
Acidophile : (adj., lat. acidus + gr. philos= ami) Se rapporte à une espèce qui croît sur sol acide, qui préfère les sols acides.
Acre : (adj., du lat. acer= âcre) De saveur irritante, piquante, brûlante.
Acroparaphyses : (n.f., du gr. akron= extrémité + para= à côté et fusis = nature) Désigne les éléments stériles croissant sur les côtes des alvéoles des espèces du genre Morchella.
Acrophile : (adj., du lat. acro= extrémité, bout + suf. philos= ami, aimer) Qui aime la hauteur. Par extension qui aime la montagne, les altitudes élevées. Les espèces alpines sont acrophiles (cf. Alpin).
Acrorhynque : (adj., du gr. acro= à l’extrémité + rhynque= bec) Terme découlant de l’ontogenèse de l’asque. Définit un asque possédant un unique septe à sa base, issu d’une hyphe ascogène uninucléée. Se décrit comme asque sans crochet (cf. Aporhynque et Pleurorhynque). Fig.3.
Acrospore : (n.f., du lat. acro= extrémité, bout et du gr. spora= semence) Spore de champignon se développant à l’extrémité d'un pédoncule.
Aculéolé : (adj., du lat. aculeus= aiguillon) Se rapporte à un ou à des d’éléments terminés en forme d’aiguillon.
Acuminé : (adj., du lat. acumen= pointu) Qualifie un organe se terminant en pointe allongée. Fig.5.
Acyanophile : (adj. du gr. a priv. (pas)+ kuanos= bleu sombre et phile= aimer) Qualifie des parois cellulaires qui ne se colorent pas en bleu en présence de bleu coton, même à chaud.
ADN : (n.m.) Sigle désignant l’acide désoxyribonucléique, une très longue molécule biologique, en double hélice, présente dans le noyau des Eucaryotes, ainsi que chez de nombreux virus. L’enchainement très précis de quatre nucléotides différents que sont l'adénine, la thymine, la guanine et la cytosine, correspond à l’information génétique.
Adné : (adj., du lat. adnecto= attaché à) Se dit d’un organe qui est attaché à son voisin, qui fait corps avec lui.
Aéroaquatique : (adj., du gr. aêro= air + du lat. aquaticus= aquatique, humide, aqueux) Qualifie des espèces se développant en milieux très humides et même dans l’eau. (cf. Hygrophyte).
Aérobie : (adj., du gr. aêr= air + bios= vie) Qualifie un milieu contenant de l’oxygène (O2) ou, pour des organismes ou des cellules, la nécessité de vivre en présence d’oxygène. Anton. Anaérobie.
Aérobiose : (n.f., du gr. aêr= air + bios= vie) Définit une atmosphère ou l’oxygène (O2) est présent.
Aerugineux : (adj., du lat. aeruginosum= couvert de vert de gris) Qui a la couleur de l’oxyde de cuivre, soit vert-bleu.
Affine : (adj., du lat. affinis= apparenté) Se dit d’une espèce dont les caractères ressemblants la rapprochent d’une autre, sans nécessité de parenté.
Affleurant : (adj., du lat. floridus= fleur) Qui affleure. Qualifie un élément dont l’extrémité se trouve à la même hauteur, au même niveau que ceux qui l’environnent.
Aggloméré : (adj., du lat. agglomerare= attacher, réunir) Qualifie ce qui est regroupé, réuni, telles que des sporophores, des hyphes réunies formant des mèches, des rhizomorphes, etc. Fig.6.
Agrégé : (adj., du latin agregare= réunir) Composé d’éléments réunis. Qualifie par ex. la réunion de sporophores, d’hyphes.
Aire : (n.f., du lat. area= surface, emplacement) Surface plus ou moins étendue, dûment précisée, regroupant un ou des lieux sur lesquels se récoltent une ou plusieurs espèces reconnues comme particulières. (cf. Station).
Albinisme : (n.m., du lat. albidus= blanc) Anomalie résultant de l’absence de pigments colorants, qui se traduit par des sporophores entièrement blancs. Une anomalie pouvant survenir le plus souvent chez des espèces pourvues de pigments caroténoïdes (cf. Pseudo-albinisme).
Alcalin : (adj., de l’arabe al-quâly= cendre de salicorne, soude) Qualifie un élément dont le pH est supérieur à 7,0. Aussi désigné basique (cf. pH).
Alcaloïde(s) : (n.m., de l’arabe al-quâly ou al kali= en référence à la plante nommée soude, à caractère basique + suf. oïde= semblable à) Classe de molécules azotées, basiques, aux propriétés physiologiques remarquables (toxiques ou thérapeutiques) produites par des végétaux. Ex. l’ergotine ou ergotamine, et autres molécules apparentées présentes chez certains ascomycètes, comme dans le sclérote de l’ergot du seigle, Claviceps purpurea.
Allantoïde : (adj., du gr. allantos= saucisse + suf. oïde= ressemble à) Qualifie généralement des ascospores assez longues, cylindracées et arquées, aux extrémités arrondies, rappelant la forme d’une saucisse. Fig.7.
Alnicole : (adj., du lat. alnus= aulne + colere= habiter, séjourner) S’applique à des espèces fongiques liées à certaines essences d’aulnes, croissant sous eux ou croissant sur eux.
Alpin(e): (adj., du lat. alpinus= Alpes) Relatif à l’étage alpin, à la zone alpine, soit à un territoire situé au-dessus de 2200 m, où les conditions climatiques empêchent la croissance des arbres, hormis des arbres nains.
Amnicole : (adj., du lat. amnis= cours d'eau rapide + suf. cole= habiter) Qui vit, qui croît au bord des rivières.
Amorphe : (adj., du gr. amorphose= sans forme) Qualifie des masses sans forme, non cristallisées, souvent colorées et distinctement visibles.
Ampullacé : (adj., du lat. ampulla= petite fiole à ventre et ampullaceus= en forme de fiole) Qualifie une cellule possédant une de ses extrémités renflée, ventrue et l’autre plus ou moins longue et étroite. Dont la forme rappelle celle d’une ampoule, d’une fiole. Fig.8.
Amyloïde(-die) : (adj., du lat. amylum= amidon + suf. oïde= ressemble à) Qualifie une réaction chimique des parois cellulaires, hyphes, appareil apical des asques, paroi des asques, rarement du contenu cellulaire, en bleu plus ou moins sombre, lorsqu’elles sont mises en présence d’un réactif iodé, comme le réactif de Melzer ou la solution de Lugol. Fig.9 (cf. Euamyloïde, Inamyloïde et Hémiamyloïde).
Anaérobe(-bie) : (adj., du gr. an= qui n’est pas + aêr= air + bios= vie) Désigne des organismes dont le métabolisme se réalise en absence d’oxygène ou pour lesquelles la présence d’oxygène est toxique.
Anamorphe : (adj., du gr. ana= qui marque le retour + morphé= forme) Qualifie la forme ou le stade de reproduction asexuée, surtout présent chez les ascomycètes, par opposition à la forme reproductrice sexuée, le téléomorphe.
Anastomose(-sé) : (n.f. et adj., du gr. anastomosis= embouchure, ouverture) Réunion, fusion entre deux éléments biologiques souvent linéaires, par ex. entre des hyphes, côtes, crêtes, veines, ou aussi lorsque deux cellules de paraphyses voisines se sont reliées horizontalement entre elle. L’anastomose peut être à la base d’un réseau. Fig.10.
Anneau apical : (n.m., du lat. anulus= bague + apex= sommet) Epaississement circulaire situé au sommet de l’asque d’ascomycètes inoperculés, dont l’épaisseur est variable et tend à se réduire à maturité, se dilatant au moment de la déhiscence et se colorant ou non en présence d’un réactif iodé. Fig.11.
Anse : (n.f., du lat. ansa= poignée, boucle de chaussure) Terme découlant de l’ontogenèse de l’asque. Boucle formée par l’hyphe ascogène recourbée à 180°, sur laquelle s’élève l’asque, séparé de cette dernière par deux septa. Fig.12 (cf. Crochet et Pleurorhynque).
Anthéridie(-dium): (n.f., du gr. antêros= fleuri) Organe reproducteur mâle, chez les ascomycètes. Fig.13. Plus d'infos.
Apex : (n.m., du lat. apex= sommet) Sommet d’un organe, par ex. d’un asque, d’une paraphyse, etc.
Apical : (adj., du lat. apex= sommet) Qualifie ce qui se situe au sommet, au niveau de l’apex ou à ce qui lui appartient.
Aplanospore : (n.f. du gr. a= privé de + plano= mouvant + spora= semence) Ascospore sans flagelle, incapable de se mouvoir d'une façon autonome. Anton. planospore.
Apode : (adj., du gr. a priv. + podos= pied) Qui n’a pas de pied, de stipe, de pédicelle. Le terme sessile est préféré.
Apomorphe(-phie) : (adj., du gr. apo= loin, séparation + morphê= forme) Qualifie, en phylogénie, un caractère différent, dérivé de l’état ancestral. L’apomorphie est l'apparition d'un nouveau trait chez une espèce, apportant un avantage adaptatif par rapport aux formes antérieures.
Aporhynque : (adj., du gr. apo= loin, + rhynque= bec) Terme découlant de l’ontogenèse de l’asque. Définit un asque issu d’une hyphe ascogène binucléée, ne possédant qu’un septum à sa base. Se décrit comme asque sans crochet. Fig.3 (cf. Acrorhynque, Pleurorhynque).
Apothécie : (n.m., du gr. apothêk = lieu de dépôt, magasin, ici en référence à l’hyménium) Sporophore souvent en forme de bol, de coupe ou de disque porté ou non par un stipe, produit par certains Pezizomycètes. Fig.14.
Appareil apical : (n.m., du lat. apparatus= appareil + apex= sommet, pointe) Qualifie, chez les ascomycètes, le mécanisme de déhiscence des asques, situé à l'apex de l'asque. L’appareil apical est le plus souvent caractéristique pour un genre. Fig.11a.
Appendice : (n.m., du lat. appendix= supplément, rajout) Prolongement d’un organe (supplément) (cf. Appendiculé).
Appendiculé : (adj., du lat. appendix= supplément, rajout) Muni d’un ou de plusieurs appendices, ajouts. Ex., la marge d’une apothécie peut être qualifiée d’appendiculée lorsqu’elle est excédante. Le sommet des paraphyses est appendiculé lorsqu’il présente un prolongement. Fig.15.
Appressorium, pl. appressoria : (n.m., du lat, appressus, part. de aprimo= presser, serrer contre) Organe renflé situé à l’extrémité d’une hyphe, utilisé par les champignons parasites ou symbiotiques pour pénétrer à l’intérieur d’une cellule d’une plante. L’appressorium, très fortement appliqué contre l’hôte, perce à l’aide d’enzymes, voire mécaniquement, la paroi cellulosique pour y introduire une hyphe précurseuse qui sera le point de départ à la colonisation des cellules hôtes par les haustoria. Fig.17 et Fig.51.
Apprimé : (adj., du lat. apprimere= presser, serrer contre) Qualifie un ou des organes très fortement appliqués sur un autre ou sur d’autres, mais non soudés.
Aranacé : (adj., du lat. arena= sable) Qualifie un sol de structure sableuse, propice à la croissance de certaines espèces (cf. Arénicole).
Aranéeux : (adj., du lat. araneosus= semblable à une toile d’araignée) Qualifie un entrelacs d’hyphes lâches, présentant un aspect de légèreté.
Arbre phylogénétique : (n.m., du lat. arbor= arbre et du gr. phylon= tribu, race + genetikos= propre à la génération) Il s’agit d’une représentation schématisée, sous la forme d’un arbre, mettant en évidence les relations de parenté entre espèces ou groupes d’espèces. La construction d’un arbre phylogénétique fait référence à de nombreuses comparaisons et analyses de l’espèce ou d’autres groupes d’espèces concernés. Ces caractéristiques peuvent comprendre la morphologie externe (forme/apparence), l'anatomie interne, les voies biochimiques, les séquences ADN et les protéines. Les arbres phylogénétiques restent cependant des hypothèses et non des réponses définitives. Ils ne peuvent pas être plus précis que les données disponibles à partir desquelles ils sont construits.
Archicarpe : (n.m., du gr. arkhô= qui commande, mener, gouverner + karpos= fruit ) (cf. Ascogone).
Arénicoles : (adj., du lat. arena= sable + colare= habiter) Qualifie des espèces croissant dans ou sur le sable.
ARN : (n.m.) Sigle désignant l'acide ribonucléique, formant une longue molécule biologique située dans la cellule des Eucaryotes, aussi chez certains virus. Dans la cellule, l'ARN est produite par transcription à partir de l'ADN .
Article : (n.m., du lat. articulo, articulus= partager, séparer, distinguer) Portion d’un organe ou d’une hyphe, etc., délimitée des parties voisines par des parois, aussi nommées cloisons ou septa.
Ascocarpe : (n.m., du gr. asko= outre + karpos= fruit) Synonyme malheureux, à éviter, de sporophore. La notion de fruit (karpos) est gênante, voire inadéquate (cf. Sporophore).
Ascoconidie : (n.f., du gr. askos= outre + konis= poussière) Nomme les conidies qui se développent à l’intérieur d’un asque.
Ascogène : (adj., du gr. askos= outre + génos= génération, naissance, origine) Relatif à l’asque. Qualifie l’hyphe mère, issue de l’ascogone, qui donne naissance à l’asque. Fig.12a.
Ascogone(-gonium) : (n.m., du gr. askos= outre + gunê= femme) Chez les ascomycètes, l'ascogone est l’organe reproducteur féminin, à partir duquel sont engendrés les asques, après fécondation par le contenu de l’anthéridie, l’organe reproducteur mâle. L’anthéridie est reliée à l’ascogone par une extensionappelée trichogyne. Fig.13.
Ascoloculaire : (adj., du gr. askos= outre + lat. loculus= compartiment, loge) Se dit d'un périthèce dont les hyphes ascogènes et les asques développés ne sont pas logés dans les follicules (petits sacs), mais dans les cavités (locules) d’un stroma ou pyrénosphère. Chaque locule possède en principe un ostiole, parfois au sommet d’un col.
Ascome(-matum (plur. ascomata ) : (n.m., du gr. asko = outre) Nom générique, synonyme de sporophore, qualifiant l’appareil reproducteur dont les deux formes principales sont les apothécies et les périthèces (cf. Sporophore).
Ascomycète s. lat., Ascomycota: (n.m., du gr. askos= outre + mukês= champignons) Vaste division de champignons filamenteux ayant en commun le mode de reproduction et des ascospores formées à l’intérieur de cellules spéciales, des asques de forme cylindracée ou globuleuse.
Ascoplasme : (n.m., du gr. askos= outre + plasma= modelé, façonner) Contenu de l’asque, ou cytoplasme, dans lequel se forment les ascospores.
Ascospores : (n.f., du gr. askos= outre + spora= semence) Organes reproducteurs produits et issus d’asques, après caryogamie suivie d’une méiose. Le plus souvent, dans chaque asque s’élabore 8 ascospores.
Ascostroma : (n.m., du gr. askos= outre + stroma= couverture, tapis) Chez les anciens Loculoascomycètes= Dothiodéomycètes, cavité, loge ou locule, (périthèce) de forme variable, unique ou plurielle, produite dans un stroma, cavité dans laquelle ou dans lesquelles se forment les asques et les ascospores. (cf. Pseudothèce).
Asepté : (adj., du gr. a= sans + du lat. septum= cloison) Dépourvu de septe, de septum ou de cloison.
Asexué : (adj., du lat. a= privatif + sexus= sexe) Qualifie le moyen de dissémination d’une espèce en l’absence de processus sexué, soit sans faire intervenir la fusion des gamètes.
Asque : (n.m., du gr. ascos= outre) Cellule reproductrice, de forme allongée ou parfois sphéroïde. Issue d’une hyphe ascogène, l’asque est la caractéristique des champignons ascomycètes, à l’intérieur duquel se forment les ascospores, après méiose et mitose. Fig.16f.
Asymétrique : (adj., du lat. a privatif + symmetria= symétrie) Qualifie un organe macroscopique ou microscopique, par ex. un sporophore ou une ascospore qui manque de symétrie, qui possède des côtés inégaux par rapport à l’axe. Syn. dissymétrique.
Atrophie(-phié) : (n.f., resp. adj., du gr. a privatif + trophê= se nourrir) Diminution anormale du volume, de la taille, par rapport à la normalité. Peut se rapporter à des ascospores, lorsque avortées, ou à des sporophores d’une espèce donnée, anormalement petites (cf. Nanisme).
Aulnaie : (n.f., du lat. alnus= aulne) Plantation ou formation végétale dominée par des aulnes.
Aulne : (n.m., du lat. alnus= aulne) Arbres de la famille des Bétulacées, croissant généralement dans des lieux frais et humides ou montagnards. Lat. Alnus.
Autolyse : (n.f., du gr. autos= soi-même + luein= dissoudre) Destruction des tissus vivants par leurs propres enzymes, soit sans agent extérieur (cf. Lyse).
Avorté : (adj., du lat. aborto= avorter, disparaitre, mourir avant de naître) Qualifie des ascospores qui ne parviennent pas à maturité.
B
Bacilliforme, bacillaire : (adj., du lat. bacilus= bâtonnet) Qui a la forme d'un bâtonnet, d'un bacille. Se rapporte surtout aux ascospores, aux conidies.
Basal(e): (adj., du lat. basis= base) Qui se réfère ou appartient à la base.
Base : (n.f., du lat. basis= base, piédestal) Partie inférieure sur laquelle une chose porte, repose. Ex. base d’un sporophore, d’un asque, etc.
Base : (n.f., introduit par le français Guillaume-François Rouelle) Une base est un produit chimique dont le pH est supérieur à 7,0. (cf. Alcalin et Basique).
Basilaire : (adj., du lat. basis= base) Anatomie. Qui se réfère ou appartient à la base.
Basionyme : (n.m., du lat. basis= base + nomen= nom) Désigne le premier binôme latin légitime utilisé par un auteur pour désigner un taxon.
Basiphile : (adj., de base (chimie)= alcalin, syn. basique + suf. philos= ami, aimer) Qui préfère les sols alcalins.
Basique : (adj., du lat. basis= base) Qualifie un sol dont le pH est supérieur à 7,0. Aussi désigné par alcalin (cf. pH).
Bec : (n.m., du lat. beccus= bec) Un bec est un prolongement de forme étroite, aigu ou subaigu, d’un organe brusquement aminci.
Bétulaie : (n.f., du lat. betula= bouleau) Plantation ou formation végétale dominée par des bouleaux. Syn. boulaie.
Bétulicole : (adj., du lat. betula= bouleau + colere= habiter) Qualifie une espèce qui croît sur ou sous les bouleaux.
Bifide : (adj., du lat. bi= deux + findo= fendre, séparé, divisé) Se dit d’un élément fendu en deux.
Biguttulé (adj., du lat. bis= deux fois + gutta= goutte) Se rapporte aux ascospores lorsqu’elles contiennent deux guttules, généralement lipidiques. Fig.36.
Bilabié : (adj., du lat. bi= deux + labia= lèvre : Qui possède deux lèvres.
Biotique : (adj., du lat. bioticus= qui appartient à la vie ordinaire) En écologie, qualifie l’ensemble des interactions du vivant sur le vivant, dans un écosystème. Qui favorise et qui permet la vie. Anton. Abiotique.
Binôme : (n.m., du lat. binominis= qui est pourvu de deux noms) Composition de deux noms latins ou latinisés instauré par Linné et adopté par le code international de nomenclature (CIN) pour désigner scientifiquement toutes espèces du vivant. Il se compose du nom du genre, la première lettre écrite avec une majuscule, puis du nom de l’épithète, en minuscule, le tout écrit en italique.
Binucléé : (adj., du lat. bi= deux + nucleus= noyau) Qui contient deux noyaux, par ex. hyphes, ascospores.
Biologie : (n.f., du gr. bios= vie + logy= discours, science de) Science embrassant l’étude du vivant, notamment les écosystèmes, les populations, les individus, les cellules, les gènes, les molécules.
Biotope : (n.m., du gr. bios= vie + topos= lieu) Milieu, zone de vie dans lequel les conditions sont favorables à l’épanouissement des êtres vivants, avec lesquelles il forme un écosystème.
Biotrophe : (ad., du gr. bios= vie + trophê= nourriture) Qui se nourrit aux dépens d’un hôte vivant. Parasite.
Bisérié(es) : (adj., du lat. bis= deux + series= file, rangée) Qualifie des ascospores disposées sur deux rangs dans l’asque. Fig.16b, Fig.16c.
Bisporique : (adj., du lat., bis= deux + spora= semence) Qualifie un asque contenant deux ascospores.
Bistre : (n.m. et adj., orig. inconnue) Le bistre désigne la suie détrempée utilisée pour la réalisation de dessins au lavis, dont la couleur varie d’un jaune de rouille jusqu’au brun-noirâtre.
Bituniqué : (adj., du lat. bis= deux + tunica= enveloppe) Qualifie des pyrénomycètes dont les asques sont composés d’une double paroi. Selon le type d’asque, la paroi interne peut être plus épaisse, ou plus ou moins adhérente, rendant l’effondrement de la paroi externe, lors de la libération des ascospores, moins visible, jusqu’à paraitre unituniqué. Tous les Dothidéomycètes possèdent des parois bituniqués (cf. Unituniqué).
Bleu coton au lactophénol : Comme le bleu coton lactique C4B, il colore les parois des cellules et révèle les ornementations sporales. Il présente l’avantage d’un meilleur indice de réfraction, ce qui améliore la qualité des photographies et permet, de par sa composition, une plus grande longévité des montages. Toutefois, la présence de phénol, toxique, invite à prendre des précautions liées à son usage (respiration, contact cutané) ou à son renoncement.
Bleu coton lactique C4B : Colorant très utilisé en mycologie. L’acide lactique préserve les structures fongiques et le bleu C4B colore les parois des cellules ainsi que, dans une moindre mesure, leur contenu. C’est également le colorant indispensable pour révéler les ornementations sporales.
Boréal : (adj., du lat. borealis= boréal, du Nord) Qualifie des organismes qui croissent dans les régions nordiques.
Bosse : (n.f., d’orig. inconnue) Protubérance ou saillie obtuse à la surface d’un organe.
Bosselé : (adj., de bosse, d’orig. inconnue) Qualifie une surface d’un organe comportant un certain nombre de bosses.
Botuliforme : (adj., du lat. botulus= boudin, saucisse) Qualifie les ascospores en forme d’une saucisse, soit courbées et à extrémités obtuses.
Bouleau : (n.m., du lat. betula= bouleau) Arbre de la famille des bétulacées, privilégiant les sols acides et humides, pauvres et souvent siliceux, jusqu'à 2 000 m. Quatre espèces en Europe.
Brûli ou brulis : (n.m., orig. inconnue) Portion de forêt ou de champ brûlées par le feu. (cf. Place à feu).
Bryoparasite : (adj., du gr. bryon= mousse + para= à coté et sitos= aliment) Qualifie les espèces croissant en parasite sur les mousses et autres hépatiques.
Bulbeux : (adj., du lat. bulbus= bulbe, oignon) Qualifie des cellules possédant un renflement en forme de bulbe, d’oignon.
Bulles de de Bary, en angl. de Bary bubbles : (n.f., du lat. bulla= bulle + de Bary= du nom du découvreur) Se dit d’une bulle de gaz se formant à l’intérieur d’ascospores de certaines espèces, souvent coprophiles. Sa formation spontanée est observable. Elle intervient plus ou moins rapidement selon l’appartenance des ascospores et le milieu d’observation, comme l’eau, mais plus facilement dans un milieu glycérinée, le bleu coton, le réactif de Melzer et autres. Pour certaines ascospores, lors de la réhydratation. Fig.18.
C
Calcicole : (adj., du lat. calcarius= chaux + suf. cole= cultiver, habiter) Qui croît de préférence sur sol calcaire.
Calcifuge : (adj., du lat. calcarius= chaux + suf. fuge= qui fuit ou fait fuir) Qualifie des espèces qui n’aiment pas les sols calcaires ou à tendance alcaline.
Cannelé(-nelure) : (adj., du lat. découle de canna= roseau) Qui est creusé, qui est orné de cannelures, de rainures, de sillons parallèles.
Capité : (adj., du lat. caput= tête) Qualifie surtout les paraphyses, lorsqu’elles se terminent par un renflement brusque Fig.19.
Carbonicole : (adj., du lat. carbo= charbon + colere= habiter) Qualifie des champignons croissant typiquement sur les endroits brûlés, ce pour autant que le feu ait atteint une température suffisamment élevée pour « stériliser » le sol.
Cariçaie : (n.f., du lat. carex= carex ou laîche) Endroit très humide ou croissent les carex ou laîches.
Carmin acétique (n.m., de ? l’arabe kermès= carmin et du latin minium= vermillon et du lat. acetum= vinaigre + suf. ique= relatif à) Colorant utilisé en microscopie pour colorer les noyaux cellulaires (cf. Carminophile).
Carminophile(-philie) : (adj. de ? l’arabe kermès= carmin + suf. phile= qui aime) Qualifie la coloration des noyaux cellulaires de certaines espèces en présence de carmin acétique. Fig.20.
Carné : (adj., du lat. caro, carnis= chair, viande) Qui à la couleur de la chair, soit rose, rougeâtre.
Carotènes : (n.m., du lat. carota= carotte + suffixe ène= en chimie= à deux liaisons) Groupe de caroténoïdes et de pigments de couleur orange à jaune, présents chez les végétaux (carotte) et chez certains champignons et animaux. L’a-carotène et le b-carotène sont des précurseurs de la vitamine A.
Caroténoïdes : (adj., du lat. carota= carotte + suf. oïde= qui ressemble à) Groupe de pigments très voisins du carotène, présents dans les végétaux et chez certaines espèces de champignons. Fig.77.
Carpophore : (n.m., du gr. karpos= fruit + phore= qui porte) Nom générique désignant les champignons, dont leurs organes reproducteurs. Terme désuet et non adapté, à rejeter. Préférer sporophore ou ascome.
Caryogamie : (n.f., du gr. karuon= noyau et gamos= union) Union ou fusion des noyaux compatibles (+ et -, correspondant l’acte de fécondation) intervenant après la plasmogamie. Fig.12, Fig.13.
Caulicole : (adj., du lat. caulis= tige des plantes + colere= habiter) Qualifie les espèces croissant sur tiges de plantes herbacées.
Caver : (v., du lat. cavus= creux) Terme utilisé pour la recherche des truffes. Creuser pour leur recherche.
Cellule : (n.f., du lat. cella, petite chambre, chambrette) Unité histologique. Chez les champignons, c’est l’une des subdivisions qui compose la chaine d’articles composant une hyphe, le mycélium, une paraphyse, etc., ainsi que les ascospores.
Chair : (n.f., du lat. carmis= chair) Constituant de l’ensemble d’un sporophore, à l’exclusion de l’hyménium et du sous-hyménium, formé de cellules généralement composées en strates, distinctes par le type de cellules qui les composent. Fig.21 (cf. Somatique).
Champignons filamenteux : (adj., du lat. filamentum= filamenteux) Qualifie la structure formée d’hyphes allongées, en forme de filaments, de la partie végétative des champignons, du mycélium ou thalle, par opposition à celle de forme unicellulaire des levures.
Charbonneux(se) : (adj., du lat. carbo=chardon et suf. eu= vrai, véritable) Qui ressemble à du charbon, par la couleur ou par la consistance.
Charmaie ou charmeraie : (n.m., du lat. carpinus= charme) Plantation ou formation végétale dominée par des charmes, lat. Carpinus.
Chênaie : (n.f., du lat. querquetum= forêt de chêne, chênaie) Plantation ou formation végétale dominée par des chênes, lat. Quercus.
Chitine : (n.f., du gr. khitôn= tunique) Substance organique azotée (biopolymère de la famille des glucides) très répandue, constitutive des parois cellulaires des champignons et des lichens. La chitine est blanche, souple, perméable à l'air et à l'eau et autres substances. Elle est plus ou moins dure et colorée, cas des téguments d’insectes, et dure lorsqu'elle est associée à du carbonate de calcium, cas des crustacés.
Chromosome : (n.m., du gr. khrôma= couleur + soma= corps) Elément microscopique contenu dans un noyau, constitué d'une molécule d’ADN et de protéines.
Cil(s) : (n.m., du lat. cilium= cil) Petits poils généralement implantés sur la marge et la surface externe des apothécies, parfois également aux extrémités de certaines ascospores.
Cilié : (adj., du lat. ciliatus= qui a des sourcils) Se rapporte surtout à la marge lorsqu’elle possède des cils, des poils ou à certaines ascospores. Fig.22.
Cireux(-se) : (adj., du lat. cera= cire) Qualifie ce qui a l’aspect de la cire.
Clade : (n.m., du gr. klados= branche) Aussi désigné groupe monophylétique. Un clade se compose d’un organisme particulier et de l’ensemble de ses descendants (cf. Cladique, Cladistique, Cladogramme).
Cladique : (n.m., du gr. klados= branche + suf. ique= relatif à) Fait référence à la méthode de classification cladistique ou par clade ou encore cladiste. (cf. Arbre phylogénétique).
Cladistique : (n.f., du gr. klados= branche + suf. ique= relatif à) Classification hiérarchisée des taxons en fonction de leur parenté. Elle est exprimée sous la forme d’un diagramme, nommé clade, représentant un groupe monophylétique possédant un ancêtre commun. L'objectif consiste à obtenir une classification reflétant la phylogénie. Certains auteurs proposent des classifications évolutives non strictement cladistiques en admettant des taxons paraphylétiques.
Cladogramme : (n.m., du gr. klados= branche + suf. gramme= signe, écrit) Schéma exprimant les relations de parentés probables entre plusieurs espèces ou groupes d'espèces, à partir d'une analyse cladistique des caractères apomorphes qu'ils partagent deux à deux.
Clavé, claviforme : (adj., du lat. clava= massu + suf. forme) Qualifie des sporophores en forme de massue, à sommet obtus, ou des cellules, comme certaines paraphyses, dont la partie opposée à son insertion est progressivement renflée, avec un sommet arrondi. Fig.23.
Cléistohyménium (n.m., du gr. kleistos= fermé, clos + hymen= membrane) Désigne un hyménium se développant entièrement dans un espace clos (cf. Cléistothèce, Gymnohyménium) Fig.24.
Cléistohyménium partiel (n.m., du gr. kleistos= fermé, clos + hymen= membrane et partialis= partiel) Désigne, s’agissant d’une apothécie, un hyménium se développant d’abord en espace clos, puis s’ouvrant en cours de maturité pour terminer son développement et expulser les ascospores. Fig.26. (cf. Cléistothèce, Gymnohyménium).
Cléistothèce ou cleistothèce : (n.f., du gr. kleistos= fermé, clos + têke= étui, boîte) Ascome globuleux, dépourvu d’ouverture, comme en possèdent certaines apothécies et les périthèces, contenant un ou plusieurs asques. Les ascospores sont libérées par la lyse de l’asque, puis par la destruction de l’ascome. Le terme cléistothèce est également utilisé pour préciser l’ontogenèse de certaines apothécies dont l’hyménium se développe d’abord en espace clos, avant de s’ouvrir en cours de maturité. Fig.25 (cf. Cléistohyménium partiel).
Cloison : (n.f., du lat. clausio= clos) Séparation transverse, longitudinale ou diagonale, avec ou sans pore septal, d’une cellule, d’une ascospore, d’une hyphe, etc. Fig.88.
Cloisonné : (adj., du lat. clausio= clos) Qualifie des ascospores, des paraphyses, des hyphes des poils, séparés par une ou des cloisons (cf. septe, septum, septa, septé).
Coalescent(e) : (adj., du lat. coalesco, coalescere= s’unir en croissant, se lier) Qualifie des organes ou des éléments qui les composent, telles que des verrues d’ornementation sporale qui entrent en contact et se soudent. Fig.27 Syn. confluent.
Code des couleurs : (n.m., du lat. codex= registre + color= couleur) Référentiel des couleurs et de leurs nuances, rapportées sous la forme de code (numéros, chiffres, lettres) à usage des descriptions du vivant et donc des champignons.
Code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes (CIN) : Ce code, originalement en anglais, mais traduit en français, comprend l'ensemble des règles et des recommandations définissant l'élaboration des noms scientifiques attribués aux plantes et aux champignons.
https://doi.org/10.5281/zenodo.2558315= traduction bilingue pour les règles et le glossaire. https://doi.org/10.5281/zenodo.2613664= traduction française.
Cohérent : (adj., du lat. cohaereo= être attaché ensemble) Qualifie des organes dont des parties sont soudées ensemble, ce qui les rend presque indissociables.
Collapsé : (adj., du lat. collabor= affaissé, écroulé, tombé) Qualifie, une hyphe, une ascospore ou une autre cellule, dont le cytoplasme s’est résorbé et dont les parois se rejoignent, ou presque. Fig.28 Anton. Turgescent, Turgide.
Commensal(e)(-salisme) : (adj., du lat. cum= avec + mesa= table pour le repas) Qualifie une relation, bénéfique, ici trophique, sans que l'association ne soit préjudiciable ni bénéfique à l'organisme hôte.
Complexe d’espèces : (Adj., du lat. complexio= assemblage, union + species= espèce) Terme utilisé pour qualifier un groupe d’espèces apparentées, aux caractères d’apparence semblables, qu’il est difficile de séparer. Ces espèces sont généralement monophylétiques. (cf. Conspécifique).
Concave (adj., du lat. concavus= creux et rond) En forme de creux. Anton. Convexe.
Conceptacle : (n.m., du lat. conceptaculum= contenant, réceptacle) Cavité contenant les organes de reproduction. Un périthèce est un conceptacle.
Concolore : (adj., du lat. concolor= de même couleur) Qui, comparativement à un autre élément, est de la même couleur ou teinte.
Confluent : (adj., du lat. confluo= ensemble, se joindre) Qui se rejoint. Se dit d’organes, de verrues, de sporophores, etc., qui se rencontrent, se rejoignent au point qu’ils ne sont plus distincts. Syn. coalescent. Fig.27.
Congophile : (du colorant, le rouge congo + suf. phile= qui aime) En microscopie, désigne la propriété qu’a une paroi cellulaire ou un ensemble de cellules, à se colorer en présence de rouge congo.
Congophobe : (du colorant, le rouge congo + suf. phobe= qui craint) En microscopie, désigne le fait qu’une paroi cellulaire ou un ensemble de cellules, ne se colore pas en présence de rouge congo.
Conidies, conidiospores : (n.f., du gr. konis= poussière) Organes de multiplication asexués, haploïdes, de forme et de mode de dispersion variables, essentiellement chez les Ascomycètes.
Conidiophores : (n.f., du gr. konis= poussière + suf. phore= qui porte) Eléments morphologiquement distincts des hyphes, de forme variée, souvent aériens, sur lesquelles ils se forment et à partir desquelles sont produites les conidiospores. (cf. Phialide).
Conné : (adj., du lat. cum= avec + natus= né) Qualifie des éléments semblables soudés par leur base.
Connivent(e) : (adj., du lat. coniventia= conivens ou coniveo= s’incliner ensemble) Dont les sommets tendent à se rapprocher, ici en parlant du foramen d’asques inoperculés. Fig.29.
Conspécifique : (adj. du lat. con= avec, tous ensemble + species= espèce et suf. ique= propre à) Qui appartient à la même espèce. Ce terme présuppose de faibles différences au sein de l’espèce. Anton. hétérospécifique.
Convexe : (adj., du lat. convexus= courbé, incliné) Courbé, arrondi vers l’extérieur. Anton. Concave.
Coprogène : (adj., du gr. kopros= excrément + suf. gène= qui génère) Qui est favorable à la croissance d’espèces coprophiles.
Coprophile : (adj., du gr. kopros= excrément + philos= ami) Qualifie les espèces croissant sur les excréments (cf. Stercoral, Stercoricole, Fimicole).
Corps de Voronin : (n.m., du lat. corpus= corps et du découvreur, russe, Mikhail Stepanovich Voronin) Très petits éléments, globulaires, hexagonaux ou cylindriques, situés proches de la cloison séparant des hyphes. Ils permettent l’obstruction du pore septal en cas de lésion, limitant ainsi l’écoulement du cytoplasme. Fig.30.
Cosmopolite : (adj., du gr. cosmos= le monde + politês= citoyen) Qualifie des espèces dont la distribution géographique est très vaste et répandue presque dans le monde entier. Anton. Endémique.
Costé(-tulé) : (adj., du lat. costa= côte) Qui possède ou est orné de côtes et respectivement de petites côtes, soit des saillies linéaires, parallèles.
Couleur : (n.f., du lat. color= couleur) Perception visuelle de l’aspect d’une surface, dépendant de sa composition moléculaire et de la lumière qu’elle reçoit. L’observation de la couleur nécessite une bonne lumière du jour ou un éclairage s’y rapprochant, vers 5500 Kelvin avec un indice des couleurs (IRC) le plus proche de 100. La couleur que nous percevons est souvent associée à un souvenir que nous en avons. Elle est donc partiellement subjective et il est difficile de la dénommer de manière précise, d’autant plus qu’elle se décline en diverses teintes. Pour le descripteur, l’utilisation d’un code des couleurs est souvent nécessaire et recommandé.
Crête : (n.f., du lat. crista= crête) Protubérance allongée, au profil irrégulier, à hauteur variable, isolée ou parfois anastomosée, ornant une surface, particulièrement la paroi de certaines ascospores. Fig.31.
Cristaux : (n.m., du lat. cristallus= cristal, glace » Précipitations chimiques agrégées en particules solides. Les cristaux d’oxalate de calcium, ceux qui sont le plus souvent mis en évidence, sont insolubles dans l’acide acétique, mais soluble dans l’acide chlorhydrique, sans formation de bulles de gaz. Les cristaux de carbonates de calcium sont solubles dans l’acide acétique et l’acide chlorhydrique en formant des bulles de gaz.
Crochet dangeardien : (n.m., du lat. hamus= crochet et son découvreur Pierre Clément Augustin Dangeard) Boucle formée par l’hyphe ascogène recourbée à 180°, sur laquelle s’élève l’asque. L’asque est séparé de cette dernière par deux septa. Lors du descriptif de l’asque, l’on ne fait plus que référence au crochet, soit asque avec ou sans crochet (cf. Anse et Pleurorhynque). Fig.32.
Cruciforme : (adj., du lat. crux= croix + forma= forme, ensemble des traits) Qualifie des poils en forme de croix, d’étoiles. Propre à certaines espèces du genre Cheilymenia. Fig.33. Qualifie aussi la forme de l’ostiole de certaines espèces de Diatrypacées.
Cryptique : (adj., du lat. crypticus= caché) Deux acceptions à ce terme. Qualifie : a) une espèce qui, de par sa faible dimension, sa couleur, se confond avec ce qui l’entoure et la rend difficile à voir ; b) une différenciation difficile entre deux espèces ou groupes d’espèces considérés comme morphologiquement identiques.
Cupulé(e) (-laire) (-liforme) : (adj., du lat. cupa= coupe, vase, tasse) Défini un sporophore, avec ou sans pied, dont la forme rappelle celle d’une coupe, soit généralement plus large que haut, avec le bord plus ou moins relevé et évasé.
Cyanophile(-lie): (adj., du gr. kuanos= bleu + suf. philos= ami, aimer) Qualifie la propriété des parois des hyphes, des ascospores et de leurs ornementations, à absorber le bleu coton lactique C4B ou le bleu coton au lactophénol. Anton. Acyanophile.
Cylindracé(es), cylindriforme(s) : (adj., du gr. kylindros= cylindre) Qualifie un élément allongé, ressemblant à un cylindre, par ex. les asques, quand bien même ils sont souvent amincis vers la base. Des éléments strictement cylindriques n’existent pas, au moins en nombre suffisant pour pouvoir les qualifier ainsi.
Cytoplasme(-mique) : (n.m., resp. adj., du gr. kutos= cellule + plasma= formation) Composant vivant de l’intérieur d’une cellule des eucaryotes comprenant, enclos dans la membrane plasmique, le noyau et tous les organites intracellulaires et, chez les champignons, une paroi chitineuse. (cf. Protoplasme).
D
Déhiscence : (n.f., du lat. dehisco= s’ouvrir, s’entrouvrir) Chez les ascomycètes, brusque ouverture d’un asque, initialement clos, pour permettre l’expulsion des ascospores (cf. Opercule et Foramen).
Denticulé : (adj., du lat. denticulus= petite dent, dentelure) Qualifie notamment la marge de sporophores lorsqu’elle présente une bordure formée de petites lambeaux aigus.
Déprimé : (adj., du lat. depressio= abaissement, enfoncement) Qualifie des sporophores dont la partie centrale présente un affaissement, une dépression.
Description : (n.f., du lat. descriptio= description) Description détaillée, pour la publication d’une espèce nouvelle, de tous les caractères descriptifs de cette espèce, soit macroscopiques, microscopiques, habitat, support, lieu et date de récolte et autres indications obligatoires dictées par le Code international de nomenclature (CIN).
Détersile : (adj., du lat. detergere= enlever en essuyant, faire disparaître, emporter) Qualifie ce qui s’enlève facilement. Ex., les furfurations présentes à la surface de certains sporophores.
Deutéromycètes : Ensemble artificiel et provisoire regroupant des formes asexuées de champignons septés, des anamorphes, qui ne peuvent être classées ailleurs par ignorance du mode de reproduction sexué, ou téléomorphes.
Dextrinoïde : (adj., du lat. dexter= corps déviant à droite la lumière polarisée (= dextrogyre) par les dextrines, des glucides amorphes) Qualifie, pour les ascospores et les hyphes, une réaction brun rouge à rouge en présence de réactifs iodés. Syn. pseudoamyloïde.
Diagnose : (n.f., du gr. diagnosis= connaissance) Pour toute espèce nouvelle, description obligatoire, de manière concise et précise, en anglais ou en latin, de tous les caractères descriptifs de l’espèce, ou de tous les caractères distinctifs permettant de la séparer d’une ou des espèces voisines.
Dictyospore : (n.f., du gr. diktuon= filet + spora= semence) Se rapporte à des ascospores septées longitudinalement et transversalement. (cf. Muriforme).
Digité, digitiforme : (adj., du lat. digitus= doigt) Se rapporte à certaines cellules dont l’extrémité se termine par des prolongements, des diverticules, étroites rappelant la forme de doigts.
Diploïde : (adj., du gr. diploos= double + eidos= en forme de) Qualifie une cellule lorsque les chromosomes qu'elle contient sont chacun en deux exemplaires (2n chromosomes).
Discicole : (adj., du lat. discus= disque + suf. cole= habiter) Qualifie des espèces qui croissent sur la tranche d’arbres coupés.
Disciforme, discoïde : (adj., du lat. discus= disque + suf. forme) Qui a la forme d’un disque, soit celle d’un sporophore plat ou presque. Fig.34.
Discomycète, lat. Discomycetes : (n.m., du gr. diskos= disque + gr. mykes= mucus, champignon) Ancienne classe de champignons filamenteux, comprenant des espèces à asques operculés et inoperculés, caractérisées par leur forme, souvent en coupe et, pour la très grande majorité des espèces, par leur hyménium libre. Le vocable discomycète conserve sa valeur comme terme familier et demeure utilisé.
Distique : (adj., du lat. disticus= à deux rangs) Qualifie des ascospores disposées en deux rangées dans l’asque. Syn. Bisérié. Fig.16b.
Diverticule(s) : (n.f., du lat. diversus= en sens opposé, s’écartant) Appendice, unique ou multiple, assez court et étroit, formé en prolongement d’une cellule, mais aussi latéralement.
Doliforme : (adj. du lat. dolium= tonneau, barrique) Qui a la forme d’un tonneau. Qualifie certains sporophores un peu allongés ou trapus, renflés, ventrus à mi-hauteur, à hyménium plan.
E
Échinulé : (adj., du lat. échinatus= hérissé de piquants) Se dit d’organes, particulièrement d’ascospores hérissées de pointes. Fig.37.
Écologie : (n.m., du gr. oikos= maison + logos= discours) Science de l’habitat, qui étudie les interactions entre les êtres vivants et leur milieu.
Ectal : (adj., du gr. ektos= à l’extérieur) Qui appartient ou qui est situé à proximité de la surface extérieure. Ex., l’excipulum ectal est la strate de la chair la plus extérieure. Fig.35b.
Ectospore : (n.f. gr. ektos =au dehors + spora= semence) Fine paroi recouvrant les ornementations sporales de certaines espèces. (cf. Parois sporiques). Fig.64.
Ellipsoïdale : (adj., du gr. elleipsis= ellipse + suf. oidale= forme, apparence) Désigne ce qui a la forme d’une ellipsoïde ou une forme approchante. Permet surtout de désigner la forme des ascospores en prenant en compte leur l’aspect tridimensionnel, la largeur, la hauteur et la profondeur. Elliptique fait référence à une forme géométrique à surface plane.
Émendation : (n.f., du lat. emendo, emendavit = corriger, rectifier, modifier, reformer) Terme indiquant une modification de la diagnose, de la délimitation d’un taxon ou de son orthographe. En abrégé : emend.
Émender(-dé) : (v. et adj., du lat. emendo, emendavit= corriger, rectifier, modifier, reformer) (cf. Emendation).
Endémique : (adj., du gr. endêmos= indigène) Qualifie une espèce vivant dans une zone géographique limitée, qui n’existe que là.
Endogène : (adj., du gr. endon= dans + génos= origine) Qualifie un phénomène qui se développe, qui s’effectue à l’intérieur d’un organisme, d’un organe, par opposition à exogène.
Endopéridium : (n.m., du gr. endo= à l’intérieur + pêridion= petit sac) Partie interne de la paroi du péridium.
Endophyte(-tisme) : (adj., du gr. endo= dans + phyte= végétal et ismos = relatif à) Qualifie des microorganismes et des champignons, fréquemment des ascomycètes, vivants le plus souvent de manière asymptomatique à l’intérieur d’une plante, dans ou entre les cellules, et produisant des métabolites secondaires souvent favorables à la plante hôte. Fig.38.
Endospore : (n.f., du gr. endo= en dedans + spora= semence) Paroi interne d’ascospores, sise au-dessus de la membrane plasmique (cf. Parois sporiques). Fig.64.
Enroulé : (adj., du lat. préf. en= dans + roto= faire tourner) Roulé en dedans. Peut qualifier des éléments de la microscopie, par ex. des ascospores, des sommets de paraphyses ou la marge de certains sporophores.
Enzyme : (n.f. ou m., du gr. dzumê= levain) Protéine dotée de propriétés catalytiques qui permettent, facilitent et surtout accélèrent des réactions chimiques.
Épigé : (adj., du gr. epigeios= terrestre) Qualifie des espèces croissant au-dessus du sol. Anton. Hypogé.
Épiplasmiques : (adj., du gr. epi= sur + plasma= formation) Qualifie des éléments issus du protoplasme (cf. Granulations épiplasmiques et Parois sporiques. Fig.64a.
Épispore : (n.f., du gr. epi= sur, dessus + spora= semence) Paroi principale de l’ascospore qui lui confére une certaine rigidité, hyaline ou mélanisée, parfois colorable (cf. Parois sporiques). Fig.64.
Épithèce : (n.m., du gr. epitheton= ajouté, apposé) Couche superficielle, formée de composés variables, recouvrant et enveloppant l’apex des asques et des paraphyses et pouvant, cas des Hyalorbilia, dépasser la marge et recouvrir l’excipulum ectal d’une matière cireuse, bien individualisée. Fig.100.
Épithécial(-cium) : (adj., du gr. epitheton= ajouté, apposé) Qualifie un hyménium recouvert d’un épithèce. Fig.100.
Épixyle : (adj., du gr. epi= sur, au-dessus + xulon= bois) Qui croît sur le bois. Syn. de lignicole.
Érompant : (adj., du lat. erupsio= sortir, jaillir soudainement) Ce terme qualifie les sporophores dont le développement initial se fait à l’intérieur du substrat, mais qu’ils finissent par déchirer ou le faire éclater, afin de poursuive leur développement en surface. Fig.43.
Espèce : (n.m., du lat. species= espèce) C’est le taxon de base dans la systématique. Les définitions de l’espèce sont multiples. La plus communément admise est celle de Ernst Mayr : « Une espèce est une population ou un ensemble de populations dont les individus peuvent effectivement ou potentiellement se reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des conditions naturelles ».
Étage altitudinal : (du vieux fr.= demeure et du lat. altitudo= hauteur) Correspond, en écologie, à la disposition des caractères naturels en fonction de l'altitude et des climats qui en découlent. Pour consulter la classification : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tagement_altitudinal.
Étalé : (adj., du lat. pinso= tasser, étaler) Qualifie des sporophores déployés, largement étendus, plats ou presque, non convexes, ni concaves. Fig.44.
Étranglé : (adj. du lat. stangulatus= étranglé) Qualifie, notamment, les resserrements que présentent certaines hyphes à la hauteur des cloisons. Fig.45.
Euamyloïde(-die) : (adj. du lat. eu= bien + amylum= amidon) (cf. Amyloïde).
Eucaryote : (n.m., du gr. eu + karuon= noix, noyau) Désigne l’ensemble des organismes unicellulaires ou multicellulaires dont les cellules possèdent un noyau.
Évanescent : (adj., du lat. evanesco= s’évanouir, disparaître, se dissiper) Qualifie un caractère qui disparait peu à peu. Ex. le subiculum de certaines espèces. Syn. éphémère, fugace.
Excédant(e) : (adj., du lat. nimis, ninium= plus qu’il ne faut, excès) Qualifie plus spécifiquement la marge de sporophores, lorsqu’elle dépasse la surface de l’hyménium ou des paraphyses lorsqu’ils dépassent le sommet des asques.
Excipulum ectal : (n.m., du lat. excipulum= vase pour recevoir + du gr. ektos= à l’extérieur) Strate de la chair qui se situe le plus à l’extérieur. Fig.35b.
Excipulum : n.m., du lat. excipulum= vase pour recevoir) Chez les ascomycètes, structures formées de deux strates au moins, distinctes de par le type de cellules qui les composent ou par leurs dimensions. C’est sur ou à l’intérieur de ces structures que se trouve l’hyménium. Fig.35 (cf. Chair).
Excipulum médullaire: (n.m., du lat. excipulum= vase pour recevoir + medulla= moelle, au cœur) Partie de tissus,bien que souvent étroite, sise entre l’hypothécium et l’excipulum ectal. Fig.35 (cf. Chair).
Exogène : (adj., du gr. exo= hors de + génos= origine) Qualifie un phénomène affectant un organisme, un organe, dont l’origine est externe à ces derniers, par opposition à endogène.
Exopéridium : (n.m. du gr. exo= au-dehors + pêridium= petit sac) Partie externe de la paroi du péridium.
Exospore : (n.f., du gr. exo= hors de + spora= semence) Paroi d’ascospores, parfois séparable, où se forment les ornementations. (cf. Parois sporiques). Fig.64.
Exsiccatum, pl. exsiccata : (n.m., du latin exsicco= sécher, dessécher) Désigne un spécimen fongique ou végétal séché pour mise en herbier, en vue de recherches ultérieures éventuelles.
Exsudat : (n.m., du lat. exsudo= rendre par suintement) Substance plus ou moins liquide suintant naturellement ou accidentellement de la paroi d’une cellule ou de la chair de certaines espèces. Fig.46 (cf. Suc).
Extemporané : (adj., du lat. extemplo= sur le champ, aussitôt) Désigne une solution utilisable en microscopie, préparée juste avant son emploi et non à l’avance. Le succès d’une coloration ou d’une réaction nécessite parfois l’utilisation de solutions, de mélanges réalisés extemporanément.
Extracellulaire : (adj., du lat. extra= en dehors + cella= cellule) Qualifie ce qui se trouve en dehors des cellules, entre elles, ex. granulations, pigments, exsudat, etc. Syn. intercellulaire.
F
Faciès : (n.m., du lat. facies= forme extérieure) Se réfère à l’aspect externe, à l’habitus.
Fagicole : (n.m., du lat. fagus= hêtre) Qui croît en relation avec un hêtre, lat. Fagus.
Falciforme : (adj., du lat. falx= faux, faucille) Se rapporte à des organes ou à des cellules, dont des ascospores, ont la forme d’une faux.
Fasciculé : (adj., du lat. fascis= faisceaux, fagot) Qualifie des hyphes assemblées, réunies en faisceau. Fig.6a.
Ferrugineux : (adj., du lat. ferrugineus= ferrugineux) De la couleur de l’oxyde de fer, de la rouille.
Festonné : (adj., de l’ital. festone= ornement de fête) Bordé de festons. Qualifie la marge d’un sporophore lorsqu’elle comporte des ondulations ou des crénelures plutôt fines et régulières.
Fibrilleux : (adj., du lat. fibra= fibre + suf. eu= bien) Qualifie une surface recouverte de fibrilles, de fins filaments.
Filiforme : (adj., du lat. filum= fil + formatio= forme) Défini ce qui est étroit, grêle comme un fil, s’applique surtout à des hyphes, des paraphyses, des ascospores. Fig.40.
Fimicole : (adj., du lat. fimum, fimus= fumier + suf. colere= habiter) Qualifie les espèces croissant sur le fumier.
Flagelle : (n.m., du lat. flagellum= fouet) Nom donné au(x) filament(s) mobile(s) dont sont dotées les zoospores, permettant leur déplacement dans l’eau. Les Oomycètes, organismes aquatiques pourvus de flagelles, ont longtemps été classés parmi les champignons. Ils sont parfois considérés comme des Pseudomycètes ou peudo-champignons (cf. Aplanospore).
Flexueux : (adj., du lat. flexus= courbure, sinuosité) Qui présente, sur sa longueur, des ondulations allant dans plusieurs sens.
Foliicole : (adj., du lat. folium= feuille, feuillage + suf. colere = habiter) Qui croît sur les feuilles.
Fongicole : (adj., du lat. fungus= champignon) Qui croît sur des champignons.
Foramen : (n.m., du lat. foramen= trou, ouverture) Ouverture laissée au sommet des asques inoperculés après dilatation de l’anneau apical lors de la déhiscence et de l’expulsion des ascospores. Après la déhiscence et selon le type d’appareil apical, la marge demeure connivente ou forme une collerette plus ou moins élevée, correspondant à un foramen marginé ou immarginé. Fig.39.
Fortoulisme : (n.m. créé par le mycologue français Jean-Claude Donadini, en honneur de son ami Gabriel Fortoul) Qualifie l’aptitude des cellules de la chair et des paraphyses à évoluer de la forme cylindracée à celle moniliforme à piriforme globuleuse, particulièrement en raison de conditions externes difficiles.
Fourchu : (adj., du lat. furcatus= fourchu) Elément divisé en deux branches ou plus. (cf. Bifide).
Frênaie : (n.m., du lat. fraxinus= frêne) Plantation ou formation végétale dominée par des frênes.
Fructification : (n.f., du lat. fructesco= fructifier) Dénomination servant à définir ou à évoquer le stade de la formation des fruits. Mais il sert également, et malencontreusement, à nommer les champignons au sens large. Les termes de sporophore ou ascome sont à privilégier.
Fungarium : (n.m., du lat. fungus= champignon + suf. arium= associé à un lieu) (Cf. Herbier)
Furcation : (n.f., du lat. furcatus= fourchu) Elément divisé en plusieurs branches. (cf. Bifide).
Furfuration(-furacé) : (n.f. et adj., du lat. furfur= écailles, pellicules, et furfuraceus= qui ressemble à du son) Gra-nulations ou écailles plus ou moins fines et abondantes, concolores ou de couleur différenciée, présentes dans la région de la marge ou sur l’ensemble de la surface externe de certains sporophores. Fig.41.
Fusiforme : (adj., du lat. fusus= fuseau + forma= forme) Qui a la forme d’un fuseau, soit plutôt long, renflé au milieu et aminci aux deux extrémités. (cf. Fusiforme) Fig.42.
Fusoïde : (adj., du lat. fusus= fuseau) Qui a la forme d’un fuseau. (cf. Fusiforme) Fig.42.
G
Gamète : (n.m., du gr. gamétis= époux et épouse) Cellules spécialisées, mâles ou femelles, participant à la reproduction sexuée en réalisant le passage entre la phase haploïde et la phase diploïde lors de la fécondation. Les gamètes haploïdes contiennent une collection complète de n chromosomes, en un seul exemplaire chacun. Après la phase diploïde, celle de la fécondation, soit l’union entre deux gamètes compatibles, le nombre de chromosomes double à 2n chromosomes.
Gélifié : (adj., du lat. gelu= gelée, glace) Qualifie un sporophore ou partie de celui-ci recouvert d’un gélin, ou une strate composant la chair, ou des hyphes plus ou moins translucide ou enveloppés d’une matière translucide gélatineuse. Note : les éléments microscopiques, dits gélifiés, n’indiquent pas forcément la présence de gélin. Fig.47 (cf. réfringent).
Gélin : (n.m. du lat. gelu= gelée, glace) Matière presque translucide ayant l’apparence de la gelée de fruits Fig.47 (cf. Gélifié).
Glabre : (adj., du lat. glabro= glabre ou glabitas= nudité de la peau) Dépourvu de poils.
Glabrescent : (adj., du lat. glabro= glabre ou glabitas= nudité de la peau) Presque dépourvu de poils. L’utilisation de cet adjectif est non explicite sur le type de poils observé. Il devrait être abandonné.
Glandiforme : (adj., du lat. glans= gland, fruit du chêne + suf. forma= forme, ensemble de traits) En forme de gland.
Gléba : (n.f., du lat. glaeba, gleba= motte de terre, glèbe) Chez certains sporophores, masse solide formée d’éléments fertiles et stériles contenus à l’intérieur d’un péridium. Fig.65.
Globuleux : (adj., du lat. globus= boule, sphère) (cf. Sphérique).
Gluant : (adj., du lat. glutinosus= collant, visqueux) Très visqueux, comme recouvert d’une sorte de glu.
Glucides : (n.m., du gr. glukus= doux + suf. ide= pareil à) Macromolécules organiques naturelles ou artificielles composées de carbone, d'hydrogène et d'oxygène, aussi nommées sucres, dont le rôle principal est de fournir un apport énergétique. Chez les champignons, le carbone obtenu par absorption est transporté ou stocké dans le mycélium sous des formes typiques du règne fongique, comme le tréhalose et le glycogène et autres sucres ou sous la forme de lipides. Plus d'infos.
Glutineux : (adj., du lat. glutinosus= collant, visqueux). Syn. de gluant.
Gouttelettes : (n.f., du lat. gutta= goutte + elette suf. dimin.) Petites gouttes. Fig.48 (cf. Guttule).
Grana : (n.m., du lat. granum= grain) Nom initialement utilisé pour désigner les structures internes des chloroplastes des plantes vertes, mais emprunté par le mycologue John Axel Nannfeldt, pour désigner des cellules isodiamétriques, brun foncé, se trouvant à la surface des apothécies de certaines espèces du genre Pirottaea.
Granulation : (n.f., du lat. granum= grain) Plusieurs acceptions à ce terme. Multiples petites saillies arrondies à la surface d’un organe ou multiples petites gouttelettes, lipidiques ou non, contenues dans le cytoplasme cellulaire, par ex. dans des ascospores. Fig.49.
Granulations épiplasmiques : (n.f., du lat. granum= grain et du gr. epi= sur, en dessus + plasmique= relatif à la membrane plasmique) Qualifie les fines gouttelettes ou granulations qui environnent les extrémités externes des ascospores des Morchellaceae.
Granuleux(se) : (adj., du lat. granum= grain) Qualifie une surface ou un contenu cellulaire dont l’aspect parait composé de multiples petits grains, de granules. Fig.49 (cf. Granulation).
Grégaire : (ad., du lat. gregalis= qui est en troupeau, qui va en troupe) Qualifie des espèces croissant ou ayant une propension à croître en groupe, à croître rassemblées.
Grêle : (adj., du lat. gracilis= mince, maigre, étroit) Qualifie ce qui est étroit et allongé, pieds, poils, hyphes, etc.
Grenu : (adj., du lat. granum= grain) Syn. de granuleux.
Guttulation : (adj., du lat. gutta= goutte) Qualifie la présence de guttules ou de gouttelettes intracellulaires, ou extracellulaires. (cf. Guttule).
Guttulé : (adj., du lat. gutta= goutte) Qui contient des guttules (cf. Guttule).
Guttule : (n.f., du lat. gutta= goutte) Corps sphérique, de nature lipidique et alors colorable en orange par le Soudan III ou d’une autre nature, réfringent ou non, pouvant s’observer dans le cytoplasme de diverses cellules, dont les ascospores, ainsi que, moins souvent entre les cellules. Fig.36.
Gymnohyménium : (n.m., du gr. gumnos = nu + hymen= membrane) Désigne un hyménium se développant entièrement en surface ouverte, sur une apothécie ou sans apothécie. Fig.50 (cf. Cléistohyménium, Cléistohyménium partiel.
H
Habitat : (n.m., du lat. habitatio= action d’habiter, logement, demeure) Environnement, milieu dans lequel croît et vie une espèce. Ne doit pas être confondu avec substrat.
Habitus : (n.m., du lat. habitus= aspect extérieur, conformation) En mycologie, se rapporte à l’aspect physique, à l’apparence d’un sporophore (cf. Port).
Hamathécium : (n.m., du gr. hama= ensemble + thêkê= étui) Ensemble des éléments stériles composant l’hyménium, à savoir les paraphyses, les pseudoparaphyses, les poils hyméniens et les poils sétiformes.
Haploïde : (adj., du gr. haplos= simple + eidos = en forme) Qualifie une cellule lorsque les chromosomes qu'elle contient sont chacun en un seul exemplaire (n chromosomes).
Haustorium, pl. haustoria : (n.m., du lat. haustor= celui qui puise) Organe d’origine fongique s’invaginant à l’intérieur des cellules végétales, après perforation par un appressorium. La membrane plasmique permettant les transferts des substances nutritives, n’est pas perforée, mais repoussée. L’invagination peut provenir d’espèces parasites, favorisant la biotrophie, ou provenir d’espèces symbiotiques, favorisant le mutualisme, c’est à dire le partage de la nourriture. Fig.17 (cf. Appressorium).
Hémiamyloïde(-die) : (adj., du gr. hêmi= à demi, à moitié + du lat. amylum= amidon) Qualifie une réaction brun rouge ou rouge de l’anneau apical aux conditions : 1) que la coloration se produise en présence de Lugol et sans prétraitement au KOH ; 2) que l’application directe du réactif de Melzer n’ait provoqué aucune réaction ; 3) que la réaction de couleur bleue soit obtenue par le Lugol ou le Melzer après traitement au KOH.
Herbier : (n.m., du lat. herba= herbe ou herbaria= la botanique) Collection classée et répertoriée d’échantillons séchés, pouvant servir de matériel d’étude, de référence.
Hérissé : (adj., du lat. hericius= hérisson) Couvert de poils raides, dressés.
Hétérogène : (adj., du gr. heterogenês= qui n’est pas de la même nature) Peut qualifier des formes, des dimensions, des couleurs, etc., qui ne sont pas entièrement de la même nature.
Hétéropolaire : (adj., du gr. heteros= autre + polaris= de pôle) Qualifie spécifiquement les ascospores dont les pôles, ou extrémités, ont des formes différentes.
Hétérotrophe : (adj. ou nom masc., du gr. heteros= autre, différent + trophê= nourriture) Qualifie les êtres vivants qui ne peuvent synthétiser par eux même les substances organiques et les glucides dont ils se nourrissent. Anton. autotrophe.
Hêtraie : Plantation ou formation végétale dominée par des hêtres.
Hiémal : (adj., du lat. hiemalis= hiver) Qualifie des espèces croissant l’hiver. Syn. hivernal.
Hirsute : (adj., du lat. hirsutus= hérissé ou hirsutia= hérissé du poil) Couvert de poils raides, désordonnés. Fig.53.
Hivernal : (adj., du lat. hibernus= la saison d’hiver) Qualifie des espèces croissant l’hiver. Syn. hiemal.
Holomorphe : (n.m. ou f., du gr. holos= entier + morphé= forme) Indique l'état où coexistent deux différents stades de reproduction d'un même champignon, le stade téléomorphe, de reproduction sexuée, et le stade asexué ou anamorphe.
Holoparasite : (n.m., du gr. holo= entier + parasitos= qui prend la nourriture à côté de) Organisme vivant obligatoirement au dépend d’un hôte, afin de pouvoir terminer son cycle de vie et se reproduire. Syn., parasite obligatoire.
Holotype : (n.m., du gr. holos= entier, tout + typus= modèle, image) Nom d’une espèce ou d’un autre taxon ou d’une illustration que l’auteur a utilisé ou désigné comme type nomenclatural.
Homogène : (adj., du gr. homo= semblable + genos= naissance, race) Qui est entièrement constitué de la même nature. Anton. Hétérogène.
Homopolaire : (adj., du gr. homos= semblable, pareil + polaris= de pôle) Qualifie spécifiquement les ascospores dont les pôles, ou extrémités, ont une forme identique.
Humus : (n.m., du lat. humus= sol, terre) Mélange de matières organiques décomposée ou en cours de décomposition.
Hyalin(e) : (adj., du lat. hyalus= couleur du verre) Qualifie, en microscopie, des éléments presque incolores, presque transparents, ou des parois cellulaires ayant ces caractères.
Hydrophile : (adj., du gr. hydro= eau + phileo= aimer) Qualifie des espèces croissant spécifiquement dans des lieux humides à mouillés.
Hygrophane : (adj., du gr. hugros= humide + phaino= paraître) Qualifie un état visible par la teinte plus sombre que peut prendre un sporophore imbu, en comparaison à sa couleur habituelle.
Hygrophyte ou hydrophyle : (n.f., du gr. hygros= humide + phyton= plante) Qui croît de préférence dans un environnement très humide, voire aquatique. (cf. Aéroaquatique).
Hyméniforme : (adj., du lat. hymen= membrane + formatas, formo= former, conformer) Qui a l’aspect d’un hyménium. S’applique à des cellules allongées, placées côte à côte, rappelant la conformation d’un hyménium. cf. Palissadique.
Hyménium : (n.m., du lat. hymen= membrane) Couche formée d’asques et très souvent de paraphyses, rarement de poils, tapissant l’intérieur ou la surface des sporophores. Fig.52.
Hyphe ascogène : (n.f., du gr. hypha= filament et adj, askos= outre + gunê= femme) Cellule mère à l’extrémité de laquelle se forme l’asque. Fig.12a.
Hyphe laticifère : (n.f., du gr. hypha= filament et adj., du lat. lactis= lait). Hyphe qui contient et sécrète un liquide, un suc hyalin, blanc, de la couleur du lait, ou autrement coloré ou changeant de couleur à l’air (oxydation). Aussi nommé hyphe laticifère ou lactifère. L’étymologie lactis= lait, fait que le suc qui s’écoule des hyphes est abusivement désigné, lait.
Hyphe oléifère : (n.f., du gr. hypha= filament et adj., du lat. oleum= huile + suf. fère) Hyphe à contenu homogène se caractérisant, sous le microscope, par une réfringence accentuée, sans que l’on puisse définir si son contenu est majoritairement lipidique.
Hyphe : (n.f., parfois indiqué comme n.m., du gr. hypha= filament) Nom donné à des chaines d’articles filamenteux, septés, ramifiés ou non, constitutifs du sporophore ou du mycélium, etc. Fig.54.
Hyphique : (adj., du gr. hypha= filament + suf. ique de ikos= relatif à, propre à) Qui est propre ou relatif à l’hyphe.
Hyphoïde(s) : (adj., du gr. hypha= filament + suf. eoides= en forme de) Qualifie un élément, en particulier certains poils, rappelant la forme usuelle d’une hyphe, soit plus ou moins flexueux, à parois minces, avec ou sans cloison. Fig.55, Fig.70.
Hypogé : (ad., du lat. hypogaeos= sous-terrain) Qualifie des espèces croissant sous terre. Anton. Épigé.
Hypothécium : Couche étroite, parfois colorée, à texture souvent difficile à définir, pouvant aussi se confondre avec la strate d’en dessous, d’où sont issues les paraphyses et où se forment les asques. Fig.35a. (cf. Sous-hyménium).
Hystérothèce(-thecium, pl. (-thecia) : (n.m., du gr. hysteros= utérus + thêkê= étui, boîte) Sporophore de forme allongée, des Hystériales, s’ouvrant par une fente longitudinale. Ressemble en cela à la fente de certaines espèces du genre Lophodermiun (Rhytismataceae). Fig.56.
I
Imbu : (adj., du lat. imbuo= imbibé, imprégné) Qualifie des sporophores gorgés d’eau. Anton., sec, déshydraté.
Immergé : (adj., du lat. immersus= plongé dans, planté dans, immergé) Deux acceptions à ce terme. Qualifie des sporophores dont le développement a lieu à l’intérieur du substrat, par ex. le bois, l’écorce, anton. superficiel, ou des sporophores croissant sur des substrats immergés dans l’eau.
Inamyloïde(-die) : (adj., du lat. in= sans + amylum= amidon) Qualifie une réaction négative aux réactifs iodés, une réaction non amyloïde.
Incisé : (adj., du lat. incisio= coupure ou incisura= incision, fente) Se rapporte notamment à la marge de sporophores, lorsqu’elle présente des fissures radiales.
Incrustations : (n.f., du lat. incrustare, garnir d'une croûte) Se rapporte notamment à certaines hyphes ou paraphyses ou poils, dont les parois externes sont incrustées d’amas de matière amorphe, colorée ou non, ou de cristaux. Fig.57.
Incrusté : (adj., du lat. incrustare, garnir d'une croûte) Qui possède des incrustations. Fig.57 (cf. Incrustation).
Incurvé : (adj., du lat. préf. in= dans + curvo= courbé, plié) Qualifie la marge d’un sporophore lorsque qu’elle est courbée en dedans, dont la courbure est convexe. Syn. infléchi. Anton. Récurvé.
Inféodé : (adj., du lat. infeodare= concéder, aliéner un fief) Qualifie des espèces croissant exclusivement sur un substrat donné.
Infléchi : (adj., du lat. préf. in= dans + flecto, flexum = courbé ployé) Qualifie la marge d’un sporophore lorsque qu’elle est légèrement courbée en dedans, dont la courbure est convexe. Syn. incurvé. Anton. réfléchi.
Infraspécifique : (adj., du at. infra= en-dessous + specificus= distinct, séparé) Qui se situe au niveau inférieur à celui de l’espèce.
Inoperculé(s) : (adj., du lat. inopertus= découvert) Désigne les asques dont l’appareil apical est dépourvu d’un opercule. Fig.11 et Fig.39 (cf. Opercule et Anneau apical).
Insapide, insipide : (adj., du lat. insipidus= fade, insipide) Sans saveur.
Intercellulaire : (adj., du lat. inter= entre, dans l’entre-deux + cellula= cellule) Se rapporte aux éléments se trouvant entre les cellules granulations, pigments, exsudat, etc.
Interveiné : (adj., du lat. préf. int= entre + vena= veine) (cf. Anastomosé).
Intracellulaire : (adj., du lat. intra= en dedans + cellula= cellule) Qualifie ce qui se trouve à l’intérieur d’une cellule (granulations, pigments, exsudat, etc.).
Intriqué : (adj., du lat. intricare= embrouiller) Qualifie des éléments, comme des hyphes, enchevêtrées, emmêlées.
Invagination : (n.f., du lat. in= dans + vagina= gaine, fourreau) En mycologie, pénétration d’un haustorium provoquant le repliement concave de la membrane plasmique à l’intérieur d’une cellule, c’est-à-dire en la repoussant et la repliant sur elle-même. Fig.51.
Ionomidotique : (adj., tiré du genre Ionomidotis) Qualifie une réaction chimique de la chair ou des poils ou d’éléments qui les recouvrent, en une coloration rouge brun violacé, en présence de KOH.
Isodiamétrique : (adj., du gr. iso= égale + diametros= diamètre et suf. ique= relatif à) De même diamètre dans tous les sens ou, en mycologie, presque dans tous les sens. S’applique aux cellules.
Isolé : (adj., du lat. insulatus= séparé) Qualifie le mode de croissance d’une espèce qui ne croît pas groupée ou, en microscopie, des ornementations distantes, par ex. des verrues distantes les unes des autres.
J
Junipéricole : (adj., du lat. juniperus= genévrier + suf. cole= habiter) Qui vit sous ou qui croît sur genévrier, lat. Juniperus.
Juvénile : (adj., du lat. juvencus, juvelinis= jeune) Qualifie une espèce encore en voie de développement.
K
KOH : cf. Potasse.
L
Lacuneux : (adj., du lat. lacuna= creux, cavité) Qualifie certains stipes, soit creusés extérieurement ou soit présentant des cavités internes.
Lagéniforme : (adj., du latin lagona= bouteille, cruche + forma= forme) Qui a la forme d’une bouteille.
Laineux : (adj., du lat. lanatus= laineux) Qualifie une surface recouverte de fines fibrilles denses, dont l’apparence est celle de la laine.
Laricicole : (adj., du lat. larix= mélèze) Qui croît sur ou sous mélèze, lat. Larix.
Laticifère : (adj., du lat. latex= liquide + suf. fère= qui contient) Hyphe souvent peu distincte de celles environnantes, contenant un suc.
Lectotype : (n.m., du lat. lecto= choix + typus= ensemble des caractères) Désignation donnée à posteriori, en cas de non désignation d’un holotype. Le lectotype est un spécimen ou une illustration désignée parmi le matériel original, comme type nomenclatural.
Leotiomycète lat. Leotiomycetes : (n.m., Leotia= du nom de ce genre + mukês= champignons) Champignons filamenteux de la classe des ascomycètes, anciennement classés dans les Discomycètes inoperculés.
Levisporé : (adj., du lat. levi= lisse, uni + spora= semence) A ascospores lisses.
Ligneux : (adj., du lat. lignosus= ligneux, semblable à du bois) Relatif au bois. De la consistance du bois.
Lignicole : (adj., du lat. lignicola= qui aime le bois) Qui croît sur le bois. Syn. épixyle.
Lipides(-diques) : (n.m. et adj., du gr. lipos= gras + suf. ide= qui à l’aspect de, et resp. du suf. ique= relatif à ) Composés organiques hétérogènes dans leur composition, dont la caractéristique commune est d'être insolubles dans l'eau et solubles dans certains solvants organiques, dont l'alcool. Chez des Ascomycètes, le carbone obtenu est synthétisé en lipides et accumulés sous forme de réserves énergétiques huileuses, pouvant s’observer sous l’apparence de gouttes, de gouttelettes ou de granulations lipidiques réfringentes, présentes dans le cytoplasme cellulaire et les ascospores. Fig.36 (cf. Glucides).
Lipidique : (adj., du gr. lipos= graisse) Qualifie des acides gras fondamentaux appartenant à divers composés, pouvant s’observer sous forme de gouttes, de gouttelettes ou de granulations dans le cytoplasme cellulaire.
Locule : (n.m., du lat. locus= lieu isolé, emplacement) Chez les champignons ascomycètes, les locules sont des chambres de l'hyménium dans lesquelles se développent les périthèces. Il existe chez les Dothiodéomycètes, anciennement Loculoascomycètes, des locules contenant des asques et des ascogones. Le champignon est dit ascoloculaire.
Losangique : (adj., préf. lo= plus de + du lat. angulus, angle) Syn. de rhomboïdal.
Lugol : (n.m., de son inventeur Jean Lugol) (cf. Solution de Lugol).
Lumière : (n.f., du lat. lumen, luminaria= lumière) En microscopie, espace ou vide occupant l’intérieur d’un organe cylindracé, permettant de laisser passer la lumière, à l’ex. de certains poils.
Lysat : (n.m., du gr. luein= dissoudre) Produit de la dissolution de cellules, des tissus (cf. Lyse).
Lyse(sé) : (n.f., et adj., du gr. luein= dissoudre) Destruction, dissolution d’éléments organiques, cellules, tissus, par un agent physique, chimique ou biologique. Dans ce dernier cas par des bactéries ou des champignons. (cf. Autolyse).
M
Macroscopie(-pique) : (n.m. et adj. du gr. macro= grand + scopie= vision) Mode d’examen d’éléments à l’œil nu ou à l’aide d’une loupe de faible grossissement. Respectivement de la vision macroscopique.
Marge : (n.f., du lat. margo= marge) Désigne la partie plus ou moins élevée et différenciée qui borde immédiatement l’hyménium des espèces cupulées ou discoïdes. Sa désignation peut être étendue à sa région, si elle se distingue par une ornementation, ou son aspect (poils, furfurations, couleur). Fig.58.
Massue, en forme de: (n.m., du lat. clava= massue) Syn. claviforme. Fig.23.
Mature, maturité : (adj., du lat. maturus= mûr dans le développement) Qualifie un sporophore ayant atteint le terme de son développement, soit dès lors qu’il a déhiscence des asques ou, s’agissant d’asques non déhiscents, dès lors que les ascospores aient atteint leur dimension optimale et que, si présente, l’ornementation sporale soit entièrement développée.
Médulla : (n.f., du lat. medulla= moelle, dans la stratification du corps) Désigne la ou les strates composant la chair d’un sporophore, compris entre le sous-hyménium et l’excipulum ectal.
Méiose : (n.f., du gr. meiô= diminuer) Chez les eucaryotes, la méiose est le processus de double division des cellules (2n) en cellules filles contenant la moitié des chromosomes de la cellule mère (1n). Fig.111.
Mélanine(-nisé) : (n.f., du gr. melas, melanos= noir + suf. ine= dans) Pigment foncé, brun à noir. Dans les parois des champignons, il assume un rôle de résistance, notamment s’agissant des ascospores, contre les radiations solaires, améliorant ainsi leur longévité. Respectivement qui est recouvert ou qui contient de la mélanine.
Membrane plasmique : (n.f., du lat. membrana= peau et du gr. plasma= chose façonnée) Membrane biologique perméable et souple, à deux couches lipidiques, séparant à l'intérieur de chaque cellule vivante, le cytoplasme de son environnement extérieur. Cette membrane contrôle les échanges entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule et de ses organites. Chez les champignons, la membrane plasmique est accolée à la paroi cellulaire, plus rigide composée de chitine. Syn., membrane cellulaire, membrane cytoplasmique ou plasmalemme (cf. Osmotrophie).
Métabolites : (n.m., du gr. metabolê= changement, transformation + suffixe ite) Composés chimiques issus de réactions chimiques produites à l’intérieur des cellules vivantes. Il y a deux types de métabolites : les primaires, impliquées dans le processus vital, le développement et la reproduction ; les secondaires, qui ne s’impliquent pas dans le processus vital, mais dont les fonctions sont écologiquement importantes.
Métachromasie : (n.f., du gr. meta= après, au-delà + croma= couleur) En microscopie, phénomène par lequel des éléments cellulaires mis en présence d’un colorant prennent une teinte différente de celle du colorant.
Métachromatique : (adj., du gr. meta= après, au-delà + croma= couleur et suf. ique= relatif à) En microscopie, caractérise la propriété d’éléments cellulaires de prendre une teinte différente de celle du colorant.
Microconidie(s) : (n.f., du gr. mikros= petit + konis= poussière) Petite conidie pouvant fonctionner comme gamète mâle, nommé spermatie.
Microscopie(pique) : (n.m. et adj., du gr. micro= petit + scopie= vision) Mode d’examen d’éléments de très petites dimensions, effectué au moyen d’un microscope et respectivement de la vision que l’on en a.
Mitose : (n.f., du gr. mitosis= filament) Chez les eucaryotes, la mitose est le processus de division cellulaire avec maintien du même nombre de chromosomes. Fig.113, Fig.13.
Moniliforme : (adj., du lat. monile= collier) Qualifie des hyphes, ou autres éléments allongés, avec ou sans cloisons, présentant alternativement des étranglements et des dilatations, qui font qu’ils ressemblent à un collier ou à un chapelet. Fig.59.
Monophylétique : (adj., du gr. mono= seul + phulon= tribu + ique, = relatif à, propre à) Désigne un ensemble taxinomique phylétique composé des taxons se partageant des caractères dérivés, c'est à dire qu'ils sont tous des descendants de l'ancêtre commun plus récent.
Monostique : (adj., du gr. monos= seul + suf. de icus, ique= relatif à, propre à) Syn. unisérié.
Multisérié(es) : (adj., du lat. multus= nombreux) Qualifie des ascospores dans l’asque, lorsqu’elles sont rangées en nombre irrégulier, supérieur à deux. Fig.16d.
Muriforme : (adj., du latin morum= mur + forma= forme) Qualifie des ascospores rendues multicellulaires par la présence de cloisons longitudinales et transversales, rappelant ainsi un mur constitué d’éléments de formes et de dimensions différentes. Fig.60.
Muriqué : (adj., du lat. muricatus= hérissé de pointes, à l’image des Murex épineux) Désigne des pointes trapues, peu allongées. Fig.114
Muscicole : (adj., du lat. muscus= mousse + suf. cole= habiter) Qui vit, qui croît sur les mousses.
Mycélium, lat. mycelium, pl. mycelia : (n.m., du gr. mycelios= mycélium) Structure végétative filamenteuse des champignons, aussi nommé thalle, issue de la germination d’ascospores ou de conidies. On distingue : le mycélium primaire, à durée de vie courte, issu de la germination d’une ascospore et ne contenant qu’un noyau à n chromosome par cellule : le mycélium secondaire, pérennant, issu de la fusion ou plasmogamie, entre deux mycéliums primaires compatibles (+ avec -). Ce mycélium se caractérise par des cellules binucléées, chacun des noyaux contenant 1 x n chromosomes.
Mycorhize : (n.f., du gr. myco= champignon + rhiza= racine) Association symbiotique durable et profitable, à but trophique, entre une plante, via ses racines, et des champignons. L’un des partenaires permettant à l’autre d’accéder à des ressources nutritionnelles dont il est privé ou qui lui sont limitées. Fig.61.
Mycorhizique : (adj., du gr. myco= champignon + rhiza= racine et suf. de icus, ique= relatif à, propre à) Qualifie ce qui se rapporte à la mycorhize aux espèces de champignons susceptibles de former des mycorhizes.
N
Nanisme : (n.m., du lat. nanus= nain + suff. isme) Qui a une petite taille, généralement pour des raisons exogènes, manque de nourriture, température, altitude, etc. (cf. Atrophie).
Néotype : (n.m., du gr. neo= nouveau + typus= modèle, image) Permet de désigner, à posteriori, un nouveau type en cas de disparition de celui d’origine, ceci dans le cadre d’une révision ou autres cas particuliers. Le néotype peut être un spécimen ou une illustration désignée parmi le matériel original comme type nomenclatural.
Nival(e): (adj., du lat. nivalis, nivis= neige) Qualifie les espèces de champignons croissant à proximité de la neige ou très peu de temps après sa fonte.
Noduliforme, noduleux : (adj., du lat. nodus= nœud + formo= forme) Qualifie des organes, par ex. des ascospores ou des hyphes, présentant des nodules, soit des bosses individualisées ou de brusques renflements.
Nom scientifique : (n.m., du lat. nomen= nom + scientialis ou scientificus= scientifique) En taxinomie, le nom scientifique est le nom donné officiellement, soit selon le CIN, à une espèce ou à un autre rang de taxon.
Noyau : (n.m., du lat. nux, nucis = noix, amandes) Structure vitale à toute cellule vivante, présente dans la majorité des cellules eucaryotes contenant l’essentiel du matériel génétique (ADN).
Nucléaire : (adj., du lat. nucleatus= noyau) Qui appartient au noyau cellulaire.
O
Obclavé : (adj., du lat. ob= pour, à cause de + clavus= clou) Désigne un élément de la microscopie clavée à l’envers, c’est-à-dire ayant la partie renflée du côté de l’insertion.
Obconique : (adj., du lat. ob= pour, à cause de + conicum= conique) En forme de cône renversé, la partie étroite en bas.
Oblong(-ues) : (adj. du lat. oblongus= longuet, assez long) Plus long que large. S’applique surtout aux ascospores, mais avec les extrémités arrondies.
Olive, olivacé, olivâtre : (n.f., du lat. oliva= olive) Fait généralement référence à la couleur de la drupe, d’un vert jaunâtre.
Ombrophile : (adj., du lat. umbra= ombre, ombraticus= qui vie à l’ombre) Qui aime et croît de préférence dans des lieux ombragés, un peu sombres. Syn. ombraticole ou umbraticole.
Ontogenèse : (n.f. du gr. ontos= être + genesê= naissance) Décrit le développement d'un être vivant ou d’un élément le composant, de sa conception jusqu'à sa maturité.
Opercule(-lé) : (n.m., adj., du lat. operculatum= couvercle) Organe situé à l’apex de certains asques, permettant de contenir les ascospores jusqu’à leur maturité. D’abord peu visible, il est mis en évidence après la déhiscence en une sorte de clapet demeurant ouvert et restant relié à l’asque. Fig.62.
Orbiculaire : (adj. du lat., orbiculus= petite roue) De forme circulaire. Syn. arrondi, rond.
Organe : (n.m., du lat. organum= instrument) Partie nettement délimitée d'un être vivant exerçant une ou des fonctions particulières.
Organite ou parfois organelle par anglicisme : (n.m.) (n.f.) ; du lat. organalis, organum= orgue) Désigne un ou des organes spécialisés (noyau, ribosomes, réticulum endoplasmique, mitochondries, appareil de Golgi, plastes, vacuole, etc.) contenu dans le cytoplasme, qui est enveloppée par la membrane plasmique et, chez les champignons, par une paroi formée de chitine.
Ornementation(s) : (n.f., du lat. ornatura= ornement, garniture) En mycologie, est considéré comme ornementation l’ensemble des éléments pouvant être vus comme ornements. Soit ceux recouvrant tout ou partie de l’extérieur d’un sporophore, de son pied, ex. furfurations, poils, etc., ainsi que celle qui recouvre la paroi externe des ascospores, ex. verrues, crêtes, réseau, etc.
Osmotrophie : (adj., du gr. osmos= poussée + trophus= nourriture) Désigne la stratégie alimentaire consistant à se nourrir à partir de substances dissoutes. C’est le cas des champignons. La stratégie des champignons repose sur la présence de protéines, nommées transporteurs, enchâssées dans la membrane plasmique. Ceux-ci conduisent spécifiquement les molécules nutritives et l’eau à l’intérieur des cellules du mycélium, c’est l’endocytose. La membrane plasmique permet également l’excrétion d’enzymes, produits par le cytoplasme, afin de favoriser la réduction des sucres et autres éléments en corps simples et assimilables, c’est l’exocytose. Fig.63.
Ostiole : (n.m., du lat. ostium= ouverture) Nom donné à la petite ouverture des périthèces des champignons Pyrénomycètes.
Ovoïde(-dale)(-daux) : (adj., du lat. ovum= œuf + suf. ide= du gr. eidos= forme aspect) Indique la présence d’un volume et représente la forme d’un œuf de poule, c’est-à-dire avec l’une des extrémités plus amincie. Ne doit pas être confondu avec ovale, qui représente une surface plane.
Oxydation : (n.f., du gr. oxus= aigu, piquant + suf. ation= qui indique l'action) Réaction chimique provoquée par la combinaison d’un corps mis en présence de l’oxygène. En mycologie, se traduit notamment par le changement progressif de la couleur de certains sucs et tissus mis en présence de l’air, après rupture des hyphes.
P
Palissade(-dique) : (n.f. et adj., de l’occit. palis + suf. ada, palissada= clôture de palis) Se dit de cellules dressées, contigües, bien plus longues que larges, formant une structure ressemblant à une palissade. cf. hyméniforme.
Papille(s) : (n.f., du lat. papilla= mamelon, téton, bouton) Brusque saillie, obtuse, de petite taille.
Paraphylétique : (n.m. ou f., du gr. para= à côté, près de + phulon= tribu, + ique, issu de icus= relatif à, propre à) En systématique, un taxon est dit paraphylétique quand il regroupe un ancêtre commun et seulement une partie de ses descendants.
Paraphyses : (n.f., du gr. para= à côté, près de + physa= vésicule) Eléments stériles, à rôle protecteur, présents entre les asques des ascomycètes. Fig.78.
Parasite : (n.m., du gr. parasitos= qui prend la nourriture à côté de) Organisme vivant aux dépens d'un hôte, sans forcément le détruire (cf. Parasitoïde et Holoparasite).
Parasitisme : (n.m., du gr. para= à côté + sîtos= grain, blé, pain, nourriture) Etat d’un organisme qui vie, se nourrit, aux dépens de son hôte, en lui portant préjudice. Le parasitisme suppose l’existence de deux organismes, le parasite aux actions offensives et l’hôte aux actions défensives.
Parasitoïde : (n.m., du gr, parasitos= qui prend la nourriture à côté de + oïde= qui ressemble à) Organisme vivant au dépend d’un autre, l’hôte, qu’il tue inévitablement au cours ou à la fin de son développement.
Parenchyme(-mateux) : (n.m., du gr. para= à côté + egkheô= répandre) Désigne une structure, par ex. celle composant une strate, formée de cellules peu différenciées, plus ou moins isodiamétriques, globuleuses, anguleuses, presque polyédriques ou allongées, ayant un rôle conjonctif. Fig.75.
Pariétal(-taux): (adj., du lat. paries= paroi) Qualifie ce qui est en relation avec la paroi, par ex. des pigments, des incrustations.
Paroi : (n.m., du lat. paries= paroi, mur) Enveloppe cellulaire. Chez les champignons la paroi cellulaire est formée de chitine.
Parois sporiques : (n.f. et adj., du lat. du lat. paries= paroi, mur et spora= semence + suf. ique= relatif à) Fait référence, pour les ascospores, aux diverses enveloppes qui composent ce qui est communément et simplement nommé, paroi. Ces enveloppes sont multiples, d’un nombre variable selon les espèces, et dénommées différemment selon les auteurs. Sont indiquées ici les termes usuels, de l’intérieur vers l’extérieur soit : la membrane plasmique, commune à toutes cellules vivantes, non visible en microscopie optique ; l’endospore parfois réfringente, d’une certaine épaisseur ; l’épispore, dotée de rigidité, souvent colorable par le bleu coton, le bleu de trypan, le bleu de crésyl brillant ; l’exospore, où se forme les ornementations, verrues, crêtes, stries, etc. Chez certaines espèces, cette paroi est séparable, c’est notamment le cas des ascospores des espèces du genre Cheilymenia, montées dans le Bleu coton lactique à chaud. Le Gal (1947) nomme cette paroi, coque interpérisporique. Brummelen (1967) nomme la couche lisse ou ornementée, violette à brune, des espèces des genres Ascobolus et Saccobolus, de formations épiplasmiques Celle-ci n’est pas issue d’une paroi, mais formée par précipitation de particules sur l’épispore. Fig.64a. Enfin il y a l’ectospore, une fine paroi ou membrane entourant l’ornementation de certaines ascospores. Fig.64.
Patelliforme : (adj., du lat. patella= petit plat, assiette) Qualifie des sporophores à marge non redressée.
Pédicelle(-lé), pédicule(-lé), pédoncule(-lé) : (n.m. et adj., du lat. pedis= pied) Qualifie la partie basale plutôt petite et stérile, supportant la partie fertile du sporophore ou, plus rarement, en microscopie, la partie basale et ténue d’un organe. (cf. Pied).
Péridium : (n.m., du gr. pêridion = petit sac) Couche protectrice résistante formant l’enveloppe générale de certains sporophores d’ascomycètes, par ex. celle d’un périthèce, d’une truffe, d’une terfez, aussi de gastéromycètes, les protégeant durant leur développement. Fig.65 (cf. Endopéridium et exopéridium.
Périhyménium(-ial) : (n.m. et adj., du gr. peri= autour et du lat. hymen= membrane + suf. ial) Qualifie, observée sous le microscope, la zone de la strate composant la chair qui entoure l’hyménium des apothécies. Fig.35b.
Périphyses : (n.f., du gr. peri= autour + physa= vésicule) Hyphes grêles, sous la forme d’une frange, tapissant l’intérieur d’un ostiole ou d’un pore dans un stroma.
Péristome: (n.m., du gr. peristomion= ouverture d’un vase) Zone entourant un ostiole et pouvant être distincte du reste du péridium par un relief, une couleur ou une ornementation.
Périthèce : (n.m., du gr. peri= autour + thêkê= étui) Sporophore chez les Pyrénomycètes, en forme de poire ou sphérique, contenant les asques et les paraphyses, surmonté, ou non, d’un col plus ou moins long, le plus souvent terminé par un ostiole. Fig.66.
Pézizale lat. Pezizales : (adj., du lat. pezicae= sorte de champignon) Ordre unique de champignons ascomycètes contenu dans la classe des Pezizomycètes, caractérisé par la présence d’un opercule permettant la libération des ascospores à maturité. Fig.67.
Pézizomycètes lat. Pezizomycetes : (adj., du lat. pezicae et gr. mykês= champignon) Champignons filamenteux de la classe des ascomycètes comprenant l’ordre des Pézizales. Anciennement classés dans l’ordre des Discomycètes operculés.
pH : (n.m.) Abréviation signifiant "potentiel hydrogène". Le pH indique si la solution est une base ou un acide. Quand le pH est compris entre 0 et 7, la solution est acide. Un pH égal à 7 montre la neutralité de la solution. Quand le pH est compris entre 7 et 14, la solution est basique.
Phénologie : (n.f., du gr. phaínein=se montrer) Étude de l'influence des climats sur les phénomènes biologiques saisonniers des végétaux. En mycologie, période de croissance des espèces.
Phialide : (n.f., du gr. phialê= coupe à libation) Cellule fertile, cylindracée, productrice par bourgeonnement d’un grand nombre de conidies, aussi nommées phialospores, en chaîne ou en amas globuleux. Fig.68.
Phialospore(s) (n.f., du gr. phialê= coupe à libation + spora= semence) Nom donné aux conidies issues de phialides.
Phragmospore(s)(rées) : (n.f. et adj., du gr. phragmo= cloison + spora= semence) Ascospore comportant de multiples septes. Syn. Plurisepté. Fig.69.
Phylétique : (adj., du gr. phulon= tribu + suf. ique= relatif à, propre à) Qualifie un ou des taxons en relation avec une lignée évolutive, un clade, une classe, un ordre, un genre, etc.
Phylogénie : (n.f., du gr. phulon= tribu + geni= qui engendre) Etude des liens existant entre les espèces apparentées, permettant de retracer les principales étapes de leur évolution depuis un ancêtre commun.
Pied : (n.m., du lat. pedis= pied) Partie basale du sporophore qui supporte la partie fertile chez des Ascomycètes. Pour cette acception, le terme de stipe est à privilégier. Peut aussi désigner la partie inférieure d’un asque, lorsque distincte.
Pigment(s) : (n.m., du lat. pigmentum= couleur) Substances qui donnent leurs couleurs à un organe ou à un ensemble. Ils peuvent être désigné en fonction de leur localisation, tels que pigments cytoplasmiques, vacuolaires, pariétaux ou extracellulaires.
Piliforme : (adj., du lat. pilus= poil) Organe ayant la forme d’un poil, soit allongé, grêle, plus ou moins flexueux et à paroi mince. Aussi désigné hyphoïde (cf. Sétiforme). Fig.70, Fig.55.
Pilosité : (n.f., du lat. pilus= poils) Terme faisant référence à la présence de poils.
Pinède : (n.f., du lat. pinetum= forêt de pins, pinède) Plantation ou formation végétale dominée par des pins.
Pinicole : (adj., du lat. pinus= pin) Qui vit ou qui croît sur ou sous les pins.
Piqueté : (adj., du lat. de picus= pic-vert) Se dit d’une surface parsemée de petites points, de petits trous, ou de petites taches, par coloration ou décoloration.
Piriforme : (adj., du lat. pirum= poire + forma= forme) Se rapport à un organe rappelant la forme d’une poire.
Place à feu : (n.f., du lat. locus= place + ignis= feu) Surface circonscrite formée à un endroit où l’on a fait un feu suffisamment intense pour préparer le sol à la croissance de champignons spécifiques à ce lieu, notamment des ascomycètes (cf. Carbonicole).
Plage : (n.f., du lat. plaga= étendue) Est utilisé pour désigner une petite étendu, macroscopique ou microscopique, se distinguant du reste de la surface (ex. par sa couleur, sa décoloration, son type de revêtement, etc.).
Planospore : (n.f., du gr. planos= plan, uni, égal + spora= semence) Désigne une spore motile, nageuse, grâce à une ou à plusieurs flagelles. Les espèces possédant des planospores ne figurent pas ou plusparmi le règne fongique, mais certaines sont parfois considérés comme des Pseudomycètes ou des pseudo-champignons. Syn. Zoospore.
Plasmalemme : (n.m., du gr. plasma= formation) (cf. Membrane plasmique).
Plasmogamie : (n.f., du gr. plasma= formation + gamos= union) Fusion des cytoplasmes de cellules provenant de deux mycéliums primaires compatibles. Dans le cas des ascomycètes, les spermaties (gamètes mâles) sont conduites de l’anthéridium (cellule mâle) via le trichogyne, un conduit qui fusionne à l’ascogonium (cellule femelle plus ou moins globuleuse contenant les gamètes de même type), et y injecte des gamètes mâles. Les gamètes mâles et femelles fusionnent deux par deux. Les nouveaux noyaux provenant de cette fusion nucléaire émigrent dans les hyphes ascogènes qui naissent de l’ascogone. Fig.13.
Plectenchyme(-mateux) : (n.m., resp. adj., du lat. plectura= enlacement + suf. chyme= bouillie, mélange) Terme général définissant des tissus composés d’hyphes parallèles, enchevêtrées, tressées, plus ou moins serrées, formant des accumulations plus ou moins épaisses. C’est le composant des mycéliums, des sporophores, des sclérotes, des rhizomorphes, etc. Le plectenchyme n’est pas un tissu au sens propre, c’est pourquoi il est aussi désigné comme pseudo-tissu ou faux-tissu Fig.76. Deux autres types de plectenchymes courants sont le prosenchyme et le pseudoparenchyme. (cf. Tissu).
Pleurorhynque : (adj., du gr. pleuro= côté + rhynque= bec) Terme découlant de l’ontogenèse de l’asque. Défini un asque possédant deux septa à sa base. C’est le plus communément rencontré. Il est caractérisé par la flexion à 180° de l’article subterminal de l’hyphe ascogène. Dans ce cas l’asque est délimité à sa base par un septum issu de la cellule mère, ou hyphe ascogène, et un septum à son bec ou à son anse latérale. Fig.4 (cf. Crochet, Acrorhynque et Aporhynque).
Plurisepté : (adj., du lat. plures= plusieurs, nombreux + saeptum= barrière) Qualifie surtout les ascospores lorsqu’elles contiennent plusieurs septes ou cloisons. Fig.69.
Plurisérié(es) : (adj. du lat. pluris, plus= davantage + series= file, rangée) Qualifie des ascospores disposées irrégulièrement, sur plus de deux rangées, dans l’asque.
Pluristratifiée : (adj., du lat. pluries= plusieurs + stratum= couverture) En parlant de la chair. Qui est composée de plusieurs strates, distinctes par le type de cellules qui les composent. Fig.35.
Plurivore : (adj. du lat. plure= plus nombreux + voro= dévorer) Qualifie des sporophores capables de se développer sur plusieurs hôtes ou substrats.
Poil(s) : (n.m., du lat. pilus= poils) Cellules filamenteuses, hyphoïdes Fig.55 ou sétiformes, septées ou non septées, droites ou flexueuses, rarement cruciformes Fig.33 , colorées ou hyalines, lisses ou ornementées Fig.57. Les poils sont surtout présents à la marge et sur la surface des réceptacles et des apothécies, rarement dans l’hyménium.
Poils hyméniens : (n.m., du lat. pilus= poil et hymen= membrane) Qualifie, chez des espèces de Sarcosomataceae, des cellules stériles, discrètes, dispersées entre les paraphyses. Ces poils, qui sont en réalité des paraphyses, se distinguent morphologiquement par leur longueur, leur diamètre, leur cloisonnement ou par leur couleur. Des poils hyméniens, ceux-ci sétiformes et très facilement remarquables par leur grande dimension et leur couleur sombre, s’observent dans le genre Trichoglossum (Cf. Hamathécium).
Polymorphe : (adj., du gr. polus= nombreux + morphos= forme) De forme et d’aspect macroscopique très variable. S’applique aussi aux éléments de la microscopie, par ex. à l’ornementation.
Pore apical : (n.m., du lat. porus= passage + apex= sommet, pointe) Orifice s’ouvrant au sommet de l’asque pour permettre le passage des ascospores lors de la déhiscence. Fig.71.
Pore septal : (n.m., du lat. porus= passage et septum= cloison) Petit orifice situé au niveau des septa des hyphes, permettant le passage du protoplasme. Fig.112.
Port : (n.m., du lat. portare= porter) Désigne la silhouette, l’aspect général d’un sporophore, par ex. à port élancé ou à port trapu. (cf. Faciès).
Potasse : (n.f., du lat. kalium= potassium) Terme générique de produit chimique contenant du potassium, de symbole K. La potasse caustique liquide, KOH, est utilisée en microscopie à faible dilution, jusqu’à 10 %, comme regonflant, réactif, colorant ou agent catalyseur favorisant, après prétraitement, la réaction amyloïde du pore apical d’asques inoperculés.
Praticole : (adj., du lat. pratum= pré et suf. ole= relatif à la culture) Qui croît dans les prés.
Propagule : (n.m., du lat. propago= propager) Cellules ou structures, sexuées ou non sexuées, permettant la reproduction de l’espèce dont elle est issue, ascospores, conidies, sclérotes, hyphes.
Propoloïde(s) : (adj. issu du nom de genre Propolis) Qualifie, pour certains genres, dont Propolis et Polydesmia, les paraphyses aseptées ou septées, filiformes, dont la partie sommitale plus ou moins ramifiée et diverticulées, comme déformées, dépasse le sommet des asques. Fig.71.
Prosenchyme(-mateux) : (n.m., resp. adj., du gr. pros= ressemblant + chyme= bouillie, mélange) Plectenchyme composé d’hyphes parallèles les uns aux autres. Fig.76a.
Protologue : (n.m., du gr. proto= premier + logue= qui a un rapport à une étude, à un discours) Se rapporte à l'ensemble de la description ou informations associées au nom scientifique d'un taxon lors de sa première publication valide. Elle est aussi appelée publication originale ou parfois publication princeps.
Protopérithèce(-thecium), pl. (-thecia) : (n.m., du gr. proto= premier) + peri= autour + thêkê= étui) Qualifie un périthèce immature, sans ostiole ni asque. Qui ne peut se différentier d’un périthèce avant maturité.
Protoplasme : (n.m., du gr. prốtos= premier + plásma = ce qui est formé) Composant vivant de l’intérieur d’une cellule des Eucaryotes, contenant le noyau et tous les organites intracellulaires. Ils sont délimités par la membrane plasmique. Chez les champignons, celle-ci est entourée d’une paroi chitineuse.
Pruine(-neux) : (n.f. et adj. du lat. pruina, pruinosus= givré, couvert de givre) Qualifie une très légère couche, comme poussiéreuse, recouvrant la surface d’un organe, à l’image de celle recouvrant la surface d’un raisin.
Pseudoalbinisme : (n.m., du gr. pseudo= faux + et du lat. albus= blanc) Permet de distinguer l’albinisme complet de l’albinisme partiel, soit lorsque des pigments demeurent présents sur des éléments composant le sporophore. Fig.72.
Pseudoparaphyse(s) : (n.f., du gr. pseudo= faux + para= à côté de, et phusis= vessie) Eléments filiformes stériles, septés, croissant de haut en bas, dans la cavité supérieure de certains périthèces. Parfois appelées pseudoparaphyses cellulaires pour les distinguer des pseudoparaphyses trabéculées.
Pseudoparaphyse(s) trabéculée(s) : (adj. du gr. pseudo= faux + para= à côté de, et phusis= vessie et trabecula= petite poutre) Qualifie des hyphes minces, non septées, stériles, poussant vers le bas, souvent entourées d’une matière gélatineuse, apparaissant alors nettement réfringentes. Chez certains Dothideomycetes (Melanommatales). Parfois appelés paraphysoïdes. (cf. Pseudoparaphyses).
Pseudoparenchyme(-mateux) : (n.m., et adj., du gr. peudo= faux + para = à côté de + chyme= bouillie, mélange) Désigne une structure formées de cellules sphériques, ovales, polyédriques, isodiamétriques, accolés, conférant seulement l’aspect d’un parenchyme. S’applique à des tissus formés de cellules plus ou moins globuleuses, anguleuses, et bien que non isodiamétrique, également à des cellules prismatiques. Fig.76b.
Pseudoréticulé : (adj. du lat. suf. pseudo= faux + reticulum= filet à petites mailles, réseau) Qualifie une surface, telle que celle des ascospores, lorsque que l’ornementation ne forme pas un réseau de mailles complet. Fig.73.
Pseudothèce : (n.m., du lat. pseudo= faux + thêkê= étui) Cavité ou loge unique produite dans un stroma. Lorsque l’ascostroma ne comporte qu’une loge, qui est très difficile à distinguer d’un périthèce, il est nommé pseudothèce. Fig.74.
Pubescent : (adj. du lat. pubes= poil) Qui est recouvert de poils courts, fins, légers.
Pulviné : (adj., du lat. pulvinus= coussin) En forme de coussin, légèrement convexe, bombé. Généralement sans marge distincte. Fig.80.
Pycnide(-dium) : (n.f., du gr. pyknos= serré, compact + suf. ide et ium) Structure de reproduction asexuée, formant des conceptacles arrondis ou piriformes, clos ou ouverts par un ou plusieurs pores ou ostioles, contenant un hyménium constitué de conidiophores produisant de très nombreuses conidies ou pycnospores. (Cf. Anamorphe).
Pycnospore : (n.f., du gr. pyknos= serré, compact + spora= semence) Désigne une conidie issue de pycnides.
Pyrénomycètes : (n.m. pl., du gr. purên= noyau + mukês= champignon) Ce terme, qui ne répond plus au sens taxinomique actuel, mais qui est toujours usité, est conservé ici au sens général pour désigner des ascomycètes dont les sporophores, nommés périthèces, sont de petites dimensions, souvent inférieures à 1 mm, en forme de poire, libres ou immergés dans un tissu fongique de soutien de plus grande dimension, appelé stroma.
Q
R
Racine : (n.f., du lat. radix= racine) Nom donné à la base de certains poils sétiformes, croissant assez profondément dans la chair, et possédant à leur base des excroissances rappelant des racines. Fig.81.
Rang taxinomique : (n.m., du lat. ordo= rang, rangé + nomino= nommer) Niveau hiérarchique de la classification traditionnelle du vivant, comportant sept rangs principaux et cinq rangs secondaires : règne → embranchement, division ou phylum → classe → ordre → famille → tribu → genre → section → série → espèce → variété → forme.
Réactif de Melzer : (n.m., du lat. préf. re= + actio= action et Melzer= du nom de son inventeur Václav Melzer) Réactif composé d’iode, de iodure de potassium, d’hydrate de chloral et d’eau. Provoque, sur les parois cellulaires : soit une réaction négative, de la couleur du réactif ; soit une réaction amyloïde, de coloration bleue ; soit une coloration dextrinoïde, de couleur brun rouge sombre.
Réceptacle : (n.m., du lat. receptaculum= réceptacle, magasin ou receptio= action de recevoir) Corps, de formes et de couleurs variées, composant un sporophore, qui reçoit, qui supporte l’hyménium.
Récurvé : (adj., du lat. préf. rer= retour + curvo= courbé, plié) Qualifie la marge d’un sporophore lorsque qu’elle est courbée en dehors, dont la courbure est concave. Anton. incurvé.
Réfléchi : (adj., du lat. reverberer= courber en arrière) Qualifie la marge d’un sporophore lorsque qu’elle est courbée vers l’extérieur, dont la courbure est convexe. Anton. infléchi.
Réfringent(e) : (adj., du lat. reflexio= retourner) Qui provoque, sous le microscope, une réfraction des rayons lumineux. Concerne notamment les composés lipidiques, présents à l’intérieur ou à l’extérieur des cellules, des parois, des hyphes, gélifiées ou non, ainsi que des contenus de certains poils.
Réseau : (adj. du lat. reticulatus= en forme de réseau) Ensemble de lignes se croisant et conférant l’aspect d’un filet, formé de mailles. Fig. 82 (cf. Réticule).
Réticule(-culé) (-culum) : (n.m. resp. adj., du lat. reticulus, reticulum= filet à mailles, réseau) Qui a l’aspect d’un filet formé de maille. Qui forme un réseau de lignes s’entrecroisant. Fig. 82 (cf. Réseau).
Reviviscent : (adj., du lat. revivesco= revivre, revenir à la vie) Qualifie des sporophores capables de reprendre leur développement après une période durant laquelle ils ont été privés d’eau (cf. Xérotolérant).
Rhizomoïde : (adj., du gr. rhisa= racine + suf. oïde= qui ressemble à) Qualifie, pour Caloscypha fulgens, la forme particulière du stipe, scindée en multiples parties principales, souvent ramifiées, rappelant des rhizomorphes et portant un mycélium pouvant être abondant. Fig.83.
Rhizomorphe : (n.m., du gr. rhisa= racine + morphê= forme) Réunion de nombreuses d'hyphes mycéliennes à orientation parallèle, formant de petits cordons plus ou moins ramifiés.
Rhomboïdal : (adj., du gr. rhombos= losange + suf. oïde= qui ressemble) Qui a la forme d’un losange.
Rubicole : (adj., du lat. rubus= ronce + suf. cole= habiter) Qui vit, qui croît sur les tiges des ronces.
S
Sapinière : (n.f., du lat. sapinius= sapin) Plantation ou peuplement forestier dominé par le sapin.
Saprobionte : (n.m., du gr. sapros= décomposé, pourri + bion, vivant sur) Organismes vivants, dont les champignons, capables de se nourrir de matières organiques mortes. Ils participent ainsi à la formation de l’humus. Le nom de saprobionte et l’adjectif saprotrophe doit être privilégié à celui de saprophyte.
Saprophyte : (adj., du gr. sapros= décomposé, pourri + phuton= plante, végétal) Qualifiait des plantes sensées se nourrir de matières organiques mortes. Les embryophytes ou les plantes terrestres, et donc y compris les espèces non photosynthétiques, dont on pensait qu’elles se nourrissaient de matières organiques mortes, alors qu'il a été démontré qu'elles sont nourries par des champignons, ne sont plus considérées comme de véritables saprophytes, et comme les bactéries et les champignons ne font pas partie de la catégorie des plantes, la définition de « saprophyte » est considérée comme obsolète. (cf. Saprobionte, Saprotrophe).
Saprotrophe : (adj., du gr. sapros= décomposé, pourri + trophê= nourriture) Qualifie des organismes hétérotrophes, dont les champignons, qui se nourrissent de matières organiques en libérant des enzymes digestives dans le milieu. Cet adjectif est à préférer à celui de saprophyte. (cf. Saprobionte, Osmotrophie,).
Saulaie : (n.f., du lat. salix= saule) Plantation ou formation végétale dominée par des saules, lat. Salix.
Sclérote : (n.m., du gr. sklêrotês= dureté) Peloton mycélien très compact, constituant une réserve de nourriture, généralement entouré d’un cortex foncé, formé par certaines espèces pour résister aux conditions difficiles, notamment hivernales. Fig.84.
Scutelliforme : (adj., du lat. scutum= bouclier ou scutella= petite coupe ou soucoupe) Qualifie une forme d’apothécie généralement d’assez petite dimension, plate, à l’image de celles du genre Scutellinia, d’où l’adjectif est tiré. Fig. 85.
Scutuloïde : (adj., du lat. scutum= bouclier allongé et convexe) Qualifie la forme de certaines ascospores d’espèces du genre Hymenoscyphus, c’est à dire allongées, nettement amincie à une extrémité, arrondie et légèrement inclinée de l’autre. Fig.86.
Séléniforme : (adj., du gr. solen= structures cylindracées, creuses, + forma= en forme de) Qualifie, pour le genre Solenopezia, la forme cylindracée de certains sporophores. La marge particulièrement élevée, dressée, situant l’hyménium comme étant dans un creux. Fig.87.
Selliforme : (adj., du lat. sella= siège + forma= forme) Qualifie la forme du réceptacle de certaines espèces du genre Helvella, rappelant celle de la selle que l’on fixe sur le dos des chevaux.
Septe(s) (en lat., sing. septum, plur. septa) : (n.m., du lat. saeptum= barrière) Paroi, généralement transverse, séparant les cellules, tels que ascospores, paraphyses, hyphes, poils, etc. En mycologie, ce sont les déclinaisons latines septum, septa, les plus utilisées. Fig.88 (cf. Cloison).
Septé(s) : (adj., du lat. septum= cloison) Qualifie des cellules ou organes séparés par une ou des cloisons généralement transverses. Fig.88.
Sessile : (adj., du lat. sessilis= assis, à large base) Qui n’a pas de stipe, de pied. Syn. Apode.
Sétiforme(s) : (adj., du lat. saete= soie de porc) Qualifie un poil rappelant la soie d’un porc, soit raide, à paroi épaisse, souvent terminé en pointe. Fig.79.
Sexué : (adj., du lat. asexus= sexe) Qualifie la forme ou le mode de propagation d’une espèce, après fusion des gamètes, caryogamie, méiose et mitose. Fig.13.
Solution de Lugol : (n.f., du lat. solutio= explication + Lugol= de son inventeur Jean Lugol) Réactif utilisé en microscopie. Provoque une réaction amyloïde, coloration bleue, ou hémiamyloïde, coloration plus ou moins rouge, de l’anneau apical des asques de certains ascomycètes inoperculés.
Soma(-tique : (n.m. et adj., du gr. somakos= relatif au corps) Ayant trait au soma, c’est à dire aux cellules non reproductrices. Le cas de l’ensemble des cellules d’un sporophore ou d’autres éléments fongiques, à l’exclusion des cellules reproductrices.
Sous-hyménium : (n.m., du latin sub= sous + humen= membrane) Couche étroite, située en dessous de l’hyménium, d’où sont issues les paraphyses et où se forment les asques. Cette couche est parfois colorée, possède une texture souvent difficile à définir et peut aussi se confondre avec la strate d’en dessous. Fig.35a. cf. Hypothécium.
Sparassoïde : (adj., du gr. sparassein= déchiré, mettre en lambeaux + suf. oïde= qui ressemble à. Qui, en l’occurrence, ressemble aux espèces du genre Sparassis Fries) Qualifie la forme de croissance particulière de certains sporophores, les faisant ressembler à une espèce du genre Sparassis (Basidiomycètes).
Spatule(é)(-aire)(-liforme) : (n.f., resp. adj., du lat. spathula= spatule + suf. forma= forme) Qui a la forme d’une spatule, à extrémité aplatie et élargie.
Sphérique : (adj., du lat. sphaera= sphère, globe, boule) Qualifie des organes, des cellules, en forme de sphère. Les désignations, rondes ou circulaires, font référence à une forme géométrique représentée sur un plan.
Sphérocyste : (n.f. du lat. sphaera=, sphère, boule + kistis= vessie) Cellule globuleuse ou presque, composant le parenchyme.
Spore : (n.f., du gr. spora= semence) Nom générique désignant une cellule simple ou pluricellulaire susceptible, après germination, de perpétuer l’espèce par reproduction sexuée ou asexuée. Les spores devraient être nommées en fonction de la structure dont elles sont issues. Ainsi, chez les ascomycètes les ascospores désignent des spores produites et issues d’asques, les conidiospores sont produites et issues de conidiophores, etc.
Sporée : (n.f., du gr. spora= semence) Dépôts d’ascospores, tombées, expulsées ou recueillies à maturité.
Sporique(-rale) : (adj., du gr. spora= semence) (cf. Spore) Qui se rapporte aux ascospores, par ex. à leur dimension, à leur forme, à leur ornementation, etc.
Sporocarpe : (n.m. du gr. spora= semence + karpos= fruit) Nom désuet qui, comme carpophore, fait référence au fruit (karpos). La notion de fruit est gênante, voire inadéquate. L’emploi du terme sporophore est à privilégier.
Sporodochie : (n.f. du gr. spora= semence + dechomai= prendre) Structure anamorphe fortement concentrée en une masse ayant l’aspect d’un petit coussin, d’une pustule cotonneuse ou muqueuse, à croissance superficielle et groupée, sans paroi, de couleurs variées, composée de conidiophores et de conidies.
Sporome : (n.m. du gr. spora= semence + ome= tumeur) Synonyme peu usité de sporophore.
Sporophore : (n.m., du gr. spora= semence + phore= qui porte) Nom générique donné aux champignons porteurs de spores, tels que les apothécies, les périthèces, etc.) Ce terme remplace avantageusement ceux d’appareil fructifère, de fructification, de carpophore, de sporocarpe et ainsi que d'ascome.
Spumeux, spumeuse : (adj. du lat. spumosus, spuma= écume) Qui a l’apparence de l’écume, comme par ex. le protoplasme contenu dans certaines hyphes et paraphyses.
Station : (n.f., du lat. statio= emplacement, place) Désigne un lieu topographique restreint et dûment précisé où une espèce a été récoltée. Les coordonnées géographiques peuvent être complétées par des indications durables et proches, chemin, rivière, etc. Ne doit pas être confondu avec l’habitat.
Stercoral : (adj., du lat. stercoralis= fumier ou excréments) Qui se rapporte, qui croît sur des matières fécales, au sens large.
Stercoricole : (adj., du lat. stercoralis= fumier ou excréments + suf. colere= habiter) (cf. Stercoral).
Stipe : (n.m., du lat. tipes= tige) : En mycologie, le stipe désigne un pied plus ou moins long, portant un sporophore.
Strate(s) : (n.m., du lat. stratura= couche) Désigne une ou des couches composant la chair d’un sporophore, distinctes par la conformation des cellules qui la composent. Fig.35.
Stroma sclérotique ou sclérote : (n.m., du stroma= couverture, tapis et du gr. sclêros= dur) Structure végétative présente dans le sol ou à l’intérieur de tiges de plantes herbacées, pouvant demeurer longtemps au repos en attente d’une période favorable de germination. Le sclérote est dur, de forme tuberculeuse à cylindracée, constitué intérieurement hyphes agglomérées blanchâtres, parfois roses, entourées d’un cortex résistant, mélanisé. Fig.84.
Stroma substratique : (n.m. du lat. stroma= couverture, tapis + suf. ique= relatif à, propre à) Tissu de l’hôte pénétré d’hyphes et présentant sur une portion de sa surface une pellicule noire. Fig.89.
Stroma : (n.m., du gr. stroma= ce qu’on étend) Structure anatomique, somatique, compacte, sur laquelle ou dans laquelle se forment habituellement des sporophores. (cf. Soma).
Sub- : (préf., du lat. sub= sous, au-dessous) Préfixe assez fréquemment utilisé en sciences naturelles signifiant un état inférieur, par ex. subspecies= sous-espèce, subgenus= sous-genre. Signifie également presque, par ex. subatra= presque noir, subvisqueux= presque visqueux.
Subiculum : (n.m. du lat. subex= ce qui s'étend dessous, tapis) Feutrage aranéeux, pouvant être discret et évanescent, formé d’hyphes intriquées, sous certaines apothécies ou groupes d’apothécies de certains genres. Fig.90.
Subsphérique : (adj., du lat. préf. sub= sous + sphaera= sphère, globe, boule) Qualifie des organes ou des cellules, des ascospores surtout, dont la forme est presque sphérique. cf. Sphérique).
Substrat(-tum) : (n.m., du lat. préf. sub= sous + stratum= couverture) Support de base, de quelque nature qu’il soit, dans lequel l’espèce puise, au moins partiellement, la nourriture nécessaire à son développement. Ne doit pas être confondu avec l’habitat.
Suc : (n.m., du lat. succus= sève) Liquide incolore ou coloré, ou se colorant par oxydation, s’échappant de cellules rompues, respectivement de la chair, lorsque blessée. Fig.46.
Succulent : (adj., du lat. succus= suc, ou suculentus= plein de suc) Deux acceptions : a) qui a un très bon goût, b) tissus, hyphes, qui laissent échapper un suc à la cassure ou à la blessure. (cf. Suc).
Superficiel : (adj., du lat. superficialis= relatif à la surface) Qualifie le mode de développement des sporophores à la surface du substrat. Syn. Epigé. Anton. Immergé, érompant, hypogé.
Sylvicole : (adj., du lat. sylva, silva= forêt, bois + suf. cole= habiter) Qui vit dans les bois.
Synnema plur. synnemata : (n.m., du gr.= ensemble de files) Structure dressée, composée de multiples conidiophores accolées, portant des conidies. Aussi nommé corémie (lat. coremium, plur. coremia).
Synonyme(s) : (du gr. syn= avec, ensemble + onyme= nom commun) En nomenclature botanique, est ou sont synonymes, le ou tous les noms latins différents attribués indépendamment par des auteurs pour désigner un même taxon. (cf. Type nomenclatural).
Syntype : (n.m. du gr, syn= avec + suf. type= ensemble des caractères) Nom d’un type, désigné à posteriori, choisi parmi les spécimens cités dans le protologue si l’auteur n’a désigné aucun holotype.
Systématique : (n.f, du lat. systematicus= systématique) Discipline des sciences naturelles ayant pour objet d’inventorier tous les organismes vivants, de les décrire, de les nommer selon les règles du code international de nomenclature (CIN), de les hiérarchiser en genres, familles, ordres, etc., nommés taxons. (cf. Taxinomie).
T
Taxinomie : (n.f., du gr. taxis= placement, classement, ordre + nomos= loi) Discipline des sciences naturelles qui a pour objet de décrire les organismes vivants et de les regrouper en entités appelées taxons, afin de les identifier, puis de les nommer, et enfin de les classer. De par l’étymologie taxis, l’emploi du terme « taxonomie » issu de l’anglais, taxonomy, également utilisé, est déconseillé.
Taxon : (n.m., du gr. taxis= placement, ordre, rang) Désigne une unité de la systématique de la biologie à laquelle est affecté un groupe d’êtres vivants, selon certains critères. S’agissant des eucaryotes, les rangs taxinomiques sont désignés traditionnellement par ordre décroissant, une utilisation qui est de plus en plus abandonnée, remplacé par la cladistique.
Téléomorphe (adj., du gr. têlê= loin + morphé= forme) Qualifie la forme ou le stade de reproduction sexué d'un champignon, par opposition au terme anamorphe qui se rapporte à la forme ou au stade de reproduction asexué.
Terricole : (adj., du lat. terricola= né de la terre) Qui croît sur ou dans la terre.
Tétrasporique : (adj., du gr. tetra= quatre + spora= semence) Désigne un asque contenant quatre ascospores.
Textura angularis : (adj., du lat., textura, textum= tissu et angularis= qui a des angles) Expression latine employée pour définir une strate composée de cellules anguleuses, isodiamétriques ou presque. Fig.101.
Textura epidermoidea : (adj., du lat., textura, textum= tissu et epidermoidea= qui ressemble à un épiderme) Expression latine employée pour définir une strate composée d’hyphes contournées, tourmentées, sans espace entre elles, à parois plus ou moins réunies. Fig.102.
Textura gelatinosa : (adj., du lat., textura, textum= tissu et gelatinosa= gélatineuse) Expression latine employée pour définir une strate composée d’une substance translucide, formée de gélin, susceptible de se regonfler, pouvant contenir des filaments courts et minces et des granules, ou pouvant envelopper des hyphes, des poils. Fig.103.
Textura globulosa : (adj., du lat., textura, textum= tissu et globulosa, globus= globes, petites boules, sphères) Expression latine employée pour définir une strate composée de cellules sphériques, apparaissant comme isodiamétriques ou presque. Fig.104.
Textura intricata : (adj., du lat., textura, textum= tissu et intricata= emmêlé, embrouillé) Expression latine employée pour définir une strate composée d’hyphes allongées, plus ou moins densément entrecroisées, emmêlées. Fig.105.
Textura oblita : (adj., du lat., textura, textum= tissu et oblita= oublié) Expression latine employée pour définir une strate composée d’hyphes allongées, plus ou moins parallèles, allant toutes dans la même direction, à parois épaisses, à lumières étroites. Fig.106.
Textura porrecta : (adj., du lat., textura, textum= tissu et porrecta= étiré, allongé) Expression latine employée pour définir une strate composée d’hyphes allongées, plus ou moins parallèles, non cohérentes, allant toutes dans la même direction, à parois minces et à lumières larges. Fig.107. Fig.107a.
Textura prismatica : (adj., du lat., textura, textum= tissu et prima, primata= prisme + tica= relatif à) Expression latine employée pour définir une strate composée de cellules plus ou moins rectangulaires. Fig.108.
Thèque : (n.f., du gr. thêkê= étui, boîte) Nom autrefois utilisé pour nommer les asques que forment les ascomycètes.
Tissu : (n.m., du lat. textus= enlacement, tissu) Terme utilisé en mycologie, bien qu’il s’agisse d’un faux tissu, pour désigner des structures formées d’hyphes ressemblant plus ou moins à un tissu. (cf. Plectenchyme, Pseudoparenchyme, Prosenchyme.
Trichogyne : (n.m., du gr. tricho= poil + gunê= femme) Extension servant à conduire le contenu de l’anthéridie, organe mâle, vers l’ascogone, organe femelle. Fig.13.
Tronconique : (adj., du lat. truncus= coupé, tronqué, en parlant d’un arbre + conus= cône) En forme de tronc de cône, c’est-à-dire d’un cône dont la partie supérieure a été coupée.
Tronqué : (adj., du lat. truncus= coupé, tronqué, en parlant d’un arbre) Se dit de sporophores ou de cellules présentant la partie sommitale brusquement interrompue, comme coupée.
Trophique : (adj., du gr. trophê= nourriture) Relatif à la nutrition, incluant le type et le mode d’alimentation qui, chez les champignons, s’effectue par osmotrophie.
Tuberculeux(-liformes : (adj., du lat. tuberosus= plein de bosses, de proéminences + forma= qui a la forme de) Qualifie des organes macroscopiques ou microscopiques présentant à leur surface des tubercules, des bosses, des renflements noduliformes. Fig.99.
Turbiné : (adj., du lat. turben= toupie) Qui a la forme d’une toupie. Qualifie la forme de certains sporophores.
Turficole : (adj., du francique turba= tourbe) Qui croît sur ou dans une tourbière.
Turgescent(e) : (adj., du lat. turgeo= être gonflé, enflé + suf. escent= qui prend la qualité de) Qualifie l’état de ce qui est enflé, à l’ex. d’une hyphe, d’une paraphyse lorsqu’elle normalement remplie par le protoplasme. S’oppose à collapsé. (cf. Turgide).
Turgide : (adj., du lat. turgeo= être gonflé, enflé) Qualifie une hyphe ou une autre cellule normalement renflées par son contenu protoplasmique. Syn. Turgescent. S’oppose à collapsé).
Type nomenclatural : (adj., du lat. typus= modèle, image + nomenclatura= nomenclature) Le type nomenclatural (typus) est l'élément auquel le nom d'un taxon, qu'il soit correct ou synonyme, est attaché d'une manière permanente. Ainsi, même si les noms diffèrent, le type demeure la référence. Le type nomenclatural n'est pas nécessairement l'élément le plus typique ou le plus représentatif d'un taxon (cf. Type).
Type(-pus) : (n.m. et adj. du lat. typus= modèle, image) En systématique, le type, nommé typus en latin, est l’élément de référence attaché à un nom scientifique à partir duquel une espèce a été décrite. Il désigne le matériel original, soit un ou plusieurs exemplaires conservés, ayant servi à cette identification scientifique, nommée typification. Il est important de relever que le type est nomenclatural, qu’il est celui d’un nom et donc non celui d’un taxon qui, lui, peut changer de nom en raison de nouvelles connaissances. Il y a quatre types principaux : l’holotype, le syntype, le lectotype, le néotype.
U
Unciné : (adj., du lat. uncinus= crochet) Qui est muni d’un crochet. Qualifie certains poils ou certaines paraphyses. Fig.109.
Unisérié(es) : (adj., du lat. unicus= unique, seul + series= rangée, file) Qualifie des ascospores disposées en un seul rang dans l’asque. Fig.16a.
Unistratifiée : (adj., du lat. unus= un + stratum = couverture) En parlant de la chair. Qui est composée que d’une strate ou couche de cellules de même nature.
Unituniqué(s) : (adj., du lat. unus= un + tunica) Qualifie les asques composés d’une unique paroi visible. Bien que la paroi des asques bituniqués caractérise essentiellement des pyrénomycètes, les Discomycètes, lichénisants ou non, possèdent aussi des asques à double paroi, mais non visibles.
Urniforme : (adj., du lat. urna= urne + forme= en forme de) Qualifie un sporophore dont la forme rappelle une urne ou un vase plus ou moins profond, s’évasant dans la partie supérieure, avec une ouverture sommitale étroite.
Utriforme : (adj., du lat. utriculus= outre + forma = en forme de) En forme d’outre, c’est-à-dire large dans la partie inférieure, allant s’amincissant vers le sommet.
V
Vacuole(-laire) : (n.f., resp. adj., du lat. vaccus= vide, inoccupé) Organite cellulaire, de dimension et de forme variable, enveloppé d’une membrane, contenant de l’eau et diverses molécules, dont des enzymes. Pouvant aussi contenir et accumuler les métaux lourds.
Valsoïde : (découle du genre Valsa Fr. Adj., du lat. valgus= bancal, dévié + suf. oide= qui à l’aspect de) Qualifie, dans un stroma, des ostioles de périthèces lorsqu’ils sont dirigés vers le centre.
Vernal : (adj., du lat. vernalis= relatif au printemps ou vernicomus= qui pousse au printemps) Se dit des espèces à croissance printanière.
Verrue(s) : (n.f., du lat. verruca= éminence, hauteur, excroissance, verrue) Aspérité obtuse, plus ou moins hémisphérique, présente à la surface de certains sporophores, recouvrant la paroi externe de certaines hyphes ou de certaines ascospores. Sur ces dernières généralement cyanophiles. Fig.110.
W
X
Xérotolérant : (adj., du gr. xero= sec + tolérant) Qualifie des sporophores pouvant vivre dans des milieux devenus pauvres en eau, en interrompant leur développement et en le reprenant lorsque les conditions hydriques sont redevenues favorables. (cf. Reviviscent).
Y
Z
Zone périhyméniale : (adj. du lat. zona= ceinture, région et préf. peri= autour + hymen= membrane) Défini la partie de la chair des apothécies, formant l’excipulum ectal, qui entoure l’hyménium, dont les cellules sont souvent un peu différentes, au moins par leur dimension. Fig.35b.
Zoospore : (cf. Planospore).